CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE NATIONALE MAORE
CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE NATIONALE MAORE
La quasi-totalité du gouvernement, et les deux vices présidents Djaffar Ahmed Said et Moustadroine Abdou ont pris part à ce grand rendez-vous de la Nation au Palais du Peuple ce samedi 12 novembre.
Une date qui marque l’intégration des Comores dans la famille des Nations. Mais elle est également le symbole d’une lutte pour l’intégrité du territoire. C’est le ministre des affaires étrangères, puis le ministre de la justice qui ont pris la parole au nom du Gouvernement. Le premier pour rappeler cette résolution 33/85 des Nations Unies portant indépendance des Comores dans ses frontières héritées de la colonisation et faisant de l’archipel des Comores un Sujet de droit international. Il a mis en avant aussi le fait qu’un petit pays comme les Comores ne peut que miser sur le droit international pour se défendre face à un adversaire aussi puissant.
Ce droit que la France utilise aujourd’hui dans certaines régions du Monde.
Le Ministre des affaires étrangères Mohamed Bacar Dossar a aussi tenu a affirmé avec la plus grande fermeté que ce comorien n’est pas né, celui qui dira que Maoré n’est pas comorienne. S’appuyant sur les résolutions des Nations Unies qui se sont succédé sur la question de Maoré et toujours en faveur des Comores, le nouveau régime du Président Azali, revendique certes son territoire comme le Président de la République l’a affirmé à la tribune des Nations Unies lors de sa première intervention après son investiture, mais souhaite une nouvelle stratégie, basée sur un dialogue franc et sincère avec l’ancienne puissance coloniale. Le ministre a aussi manifesté sa stupeur devant ces morts entre le bras de mer séparant Maoré d’Anjouan à cause du visa Balladur.
Le Ministre des affaires étrangères Mohamed Bacar Dossar a aussi tenu a affirmé avec la plus grande fermeté que ce comorien n’est pas né, celui qui dira que Maoré n’est pas comorienne. S’appuyant sur les résolutions des Nations Unies qui se sont succédé sur la question de Maoré et toujours en faveur des Comores, le nouveau régime du Président Azali, revendique certes son territoire comme le Président de la République l’a affirmé à la tribune des Nations Unies lors de sa première intervention après son investiture, mais souhaite une nouvelle stratégie, basée sur un dialogue franc et sincère avec l’ancienne puissance coloniale. Le ministre a aussi manifesté sa stupeur devant ces morts entre le bras de mer séparant Maoré d’Anjouan à cause du visa Balladur.
Le gouvernement demande sa suppression pure et simple. Un visa inhumain qui prive à des comoriens le droit de voir d’autres comoriens partageant le même sang, la même histoire, les mêmes valeurs, le même espace géographique, le même destin. Le gouvernement comorien est prêt aux négociations pour une formule originale inspirée de ce qui s’est passé notamment à Hongkong ou encore à Macau.
Le Ministre de la Justice Fahmi Said Ibrahim quant à lui, a insisté sur le fait qu’il y a incontestablement quelque chose de nouveau au sujet de la question de Maoré et la façon dont elle est abordée par le nouveau Pouvoir. D’abord la présence de l’ensemble du gouvernement, du Directeur de cabinet et de la quasi-totalité des conseillers du Président est un signal qui mérité d’être noté. Le Comité Maoré a été reçu plusieurs fois par le président de la République pour amorcer ensemble des pistes de réflexions sur la nouvelle stratégie de nationalisation de la question de Maoré. Cela aussi doit être noté comme un signal fort des nouvelles autorités et du Président de la République…
Le Ministre de la Justice Fahmi Said Ibrahim quant à lui, a insisté sur le fait qu’il y a incontestablement quelque chose de nouveau au sujet de la question de Maoré et la façon dont elle est abordée par le nouveau Pouvoir. D’abord la présence de l’ensemble du gouvernement, du Directeur de cabinet et de la quasi-totalité des conseillers du Président est un signal qui mérité d’être noté. Le Comité Maoré a été reçu plusieurs fois par le président de la République pour amorcer ensemble des pistes de réflexions sur la nouvelle stratégie de nationalisation de la question de Maoré. Cela aussi doit être noté comme un signal fort des nouvelles autorités et du Président de la République…
Mais avant il y a eu les allocutions remarquées de l’ancien Ambassadeur des Comores à Paris Mr Ali Mlahaili qui reconnait volontiers un frémissement sur la question de Mayotte depuis l’arrivée du Président Azali au pouvoir. Puis un autre Grand Commis de l’Etat Mr Ali Bazi Slim a pris la parole pour interpeller les comoriens sur la combat qui doit être le leur dans la construction d’une Nation et d’un pays libre.
Le Vice-président de l’Assemblée Nationale Mr Maoulana Charif représentant le Président de l’Assemblée Nationale, puis le Président du Comité Maoré Me Ali Abdou Elaniou ont eux aussi pris la parole. Le premier pour rappeler le combat de la représentation nationale dans l’accession des Comores à l’indépendance, au sujet de l’intégrité du territoire ou encore au sujet des atteintes flagrantes aux droits de l’homme à Maoré récemment. Me Elanoui a lui aussi mis en avant l’obligation absolue d’un dialogue franc avec la France, au nom de la paix et de la stabilité dans la région. Texte©Beit Salam