La maire d'une petite commune de Virginie aux États-Unis s'est réjouie sur Facebook d'une publication traitant Michelle Obama d...
La maire d'une petite commune de Virginie aux États-Unis s'est réjouie sur Facebook d'une publication traitant Michelle Obama de "singe à talons". Devant le tollé provoqué par ces propos racistes, l'édile américaine a dû démissionner.
Michelle Obama, lors d'un meeting démocrate, le 7 novembre 2016 dans le New Hampshire. © Nicholas Kamm, AFP |
Le mandat de Barack Obama n’aura pas mis fin au racisme aux États-Unis. Bien au contraire. La Première dame Michelle Obama a été traitée de "singe à talons" sur Facebook, une publication approuvée par une élue locale de Virginie occidentale. Beverly Whaling, la maire de Clay, une petite commune de moins de 500 habitants, a en effet commenté une publication de son amie Pamela Ramsey Taylor.
"Ce sera rafraîchissant d'avoir une Première dame élégante, belle et pleine de dignité à la Maison Blanche. J'en ai marre de voir un singe à talons", s’est réjoui cette dernière pour évoquer l’arrivée de la nouvelle Première dame à la Maison blanche, Melania Trump. L’édile de la petite ville de Virginie lui a aussitôt rétorqué sur le réseau social : "Tu me fais plaisir Pam."
Choqués par ces propos, des internautes ont lancé une pétition réclamant d'évincer les deux femmes qui a rassemblé plus de 160 000 signatures sur le site www.thepetitionsite.com.
"Je n'avais pas l'intention d'être raciste"
Devant l’ampleur de l’affaire, l’élue américaine a été contrainte à la démission mardi 15 novembre, selon la chaîne de télévision locale WSAZ. Pamela Ramsey Taylor, elle, a été remplacée à la tête de l'ONG locale dont elle était la directrice, a rapporté le Washington Post.
Depuis, la publication et ses commentaires ont été effacés, selon le quotidien. Dans un communiqué envoyé au Washington Post, Beverly Whaling a présenté des excuses, affirmant : "Je n'avais pas du tout l'intention d'être raciste dans mon commentaire."
Les huit années de Barack Obama au pouvoir ont été régulièrement émaillées d’insultes raciales contre le premier président afro-américain de la nation et sa famille.
Avec AFP