Difficile de croire que la tendance du chômage pourrait être inversée avec les initiatives entreprises. Le modus operandi pour bon nom...
Difficile de croire que la tendance du chômage pourrait être inversée avec les initiatives entreprises.
Le modus operandi pour bon nombre de pays en développement, y compris le nôtre, reste le même : créer un fonds pour les jeunes avec des taux avantageux et inviter une batterie de jeunes candidats pour soumettre leurs demandes.
in fine, la majorité des projets ne voient pas le jour, ou ne sont pas viables ou se transforment à des éléphants blancs; et ceci pour diverses causes :
- un manque d’encadrement;
- une surestimation du retour sur investissement;
- un manque de motivation;
- un manque d’expertise;
- etc.
En effet, faciliter l'accès au financement est une base nécessaire pour l'entreprenariat mais Il faudrait aussi bâtir et développer une culture entrepreneuriale en particulier dès le bas âge. Les jeunes doivent être interpellés, conscientisés et formés dans divers aspects comme par exemple : la façon de bien traiter le client, valoriser un produit et un service, gérer son crédit, vendre son produit...Peu importe que cela soit des micro ou des mini projets.
Le jeune pourra dorénavant apprendre de ses erreurs et accumuler de l’expérience. Chemin faisant, il va être capable d’avoir confiance en lui-même pour mieux réussir son avenir. L'entreprenariat doit être initié sous d'autres formes dès le lycée pour accompagner les jeunes.
Acquérir des financements de part et d'autres, sans l'expertise ni un encadrement , n’a jamais été une solution adéquate, sinon notre pays ne serait pas à l’état où il se trouve actuellement. C’est que nous échouons au niveau macroéconomique avec les bailleurs internationaux ne peut pas être un succès au niveau microéconomique.
Pire encore; en créant un fonds pour les jeunes; l'expérience nous montre que ce sont les employés au sein de ces entités qui améliorent leur train de vie alors que les projets demeurent peu bénéfiques.
Il y a lieu aussi de revoir le cursus actuel : suivre des études classiques jusqu’a un certain niveau et courir avec un cv pour décrocher un emploi est devenu un pacte perdant / perdant; tant pour l'État que pour les jeunes.
Il est peut être temps alors de refonder ce cursus, et apprivoiser une vraie alternative. Celle qui va permettre la jeunesse de réussir leurs avenir sans être frustrée ou abusée.
Hadji Ahmed charif