Le président Azali a finit par opter pour une majorité parlementaire conforme à la majorité présidentielle, une décision raisonnable. On re...
Le président Azali a finit par opter pour une majorité parlementaire conforme à la majorité présidentielle, une décision raisonnable. On recense pour l'heure 23 députés prêts à travailler avec Azali pour gouverner le pays. Cette nouvelle physionomie de l'Assemblée se présenterait comme suit: JUWA, CRC et quelques transfuges de l'UPDC, parmi eux, le député de Bambao, Issa soulé.
Maoulina Charif paie sa gourmandise en voulant rafler tous les postes, situation qui conduira certainement à son éviction de la vice-présidence de l'Assemblée.
Des tractations sont menées actuellement pour son remplaçant éventuel. Le coéquipier du secrétaire général Idarousse semble tomber en disgrâce auprès du président, sa gourmandise aura eu raison sur lui. Azali a donc décidé d'écarter Msaidie pour le moment, en s'appuyant sur la théorie keynésienne consistant à avoir une main d'oeuvre disponible en cas d'empêchement. Il faut croire que les théories économiques cohabitent souvent avec les politiques, normal, dirait -on.
Cette mise à la retraite temporaire des anciens amis, hormis Soefou consacre l'éclatement inévitable du parti RADHI. Le prochain congrès sera le congrès de tous les dangers.
Mamadou et Msaidie doivent assurer pour un temps le rôle d'opposants hélas. Il y a quelques jours, Soefou est allé dire au revoir à ses amis en des termes très durs, je cite « chers amis, c'est peut être la dernière fois qu'on se voit» fin de citation. J'ai volontairement choisi d'économiser les propos prononcés par le futur ex dirigeant du parti Radhi en raison de leur violence.
L' ancien ministre Sagaf Mihfhoir n'est pas allé des mains mortes non plus, Msaidie a été royalement servi par ceux qui s'apprêtent à quitter le navire Radhi. Souvent la situation humaine des individus déterminent leur positionnement politique, ça c'est l'Afrique.
Contrairement aux idées reçues, l'alliance Juwa-Crc née de la présidentielle semble se maintenir cahin- caha, survivra t-elle dans le temps? Il serait prématuré de porter une affirmation, mais l'éventualité d'une nouvelle scission du parti Juwa n'est pas à exclure.
Fiction ou réalité, seul l'avenir le dira. Texte ©Daoud Halifa