Les comoriens vivent le cauchemar, les militants du parti Juwa l’humiliation. Bref c’est le désarroi de tout un peuple assoiffé du changeme...
Les comoriens vivent le cauchemar, les militants du parti Juwa l’humiliation. Bref c’est le désarroi de tout un peuple assoiffé du changement.
Candidat malheureux aux dernières échéances présidentielles, le candidat du parti Juwa de Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI, Fahmi Said Ibrahim, a promit lors des campagnes présidentielles, des reformes significatives. A nos jours, sur les places publiques, certains donnent raison à Ikililou Dhoinine et Djaza Ahmed, d’écarter Fahmi Said Ibrahim de la course.
Au lendemain, de la proclamation du premier gouvernement d’Azali Assoumani, le constat est unanime, c’est le gouvernement le plus talentueux. L’espoir reposé sur la nomination de Fahmi Said Ibrahim ex candidat à la présidentiel.
Quatre vingt dix jours, le Ministre Bradoc, affiche donc sa faiblesse de réorganiser ne que son département ministériel. Des nombreux comoriens s’étonnent néanmoins de son obsession des écouteurs téléphoniques permanents, comme rien ne plus important que ces appels de l’extérieurs.
Sauf erreur de notre part, force est de constater :
- Aucune proposition de reforme sur l’administration publique n’est à l’ordre du jour. La procédure de licenciement n’est pas répond pas aux énormes de la législation en vigueur.
- Avocat de carrière malgré, la violation des droits humaines par la force de l’ordre est devenue monnaie courante. La torture, l’humiliation qu’a été victime le Député Tocha Djohar et trois autres personnes n’ont eu aucune condamnation. Le récent lynchage d’un je-viens par la force de l’ordre, témoigne fort l’incapacité du ministre de la justice et la commission de droit de l’homme. Il faut attendre le prédicateur Abdouraouf Ahmed lors d’une cérémonie religieuse en présence du Chef de l’Etat, de dénoncer ces actes inhumaines. Le verdict est tombé, Fahmi Said Ibrahim est inapte à amener à bien des reformes tant voulu par les comoriens et de défendre les droits humains.
Côté justice, il a parfaitement eu le vocabulaire pour séduire l’électoral comorien lors des campagnes présidentielles (justice sociale, impartialité, combattre la corruption, service gratuite aux urgences….)
Or par les récentes nominations au palais de justice de Moroni, tout laisse comprendre la lassitude d’assainir l’appareil judiciaire. Commet un ancien Procureur de la République sous le régime Ikililou Dhoinine, remercié six mois après sa prise de fonction, vient d’être confier la lourde responsabilité en le hissant au range de Procureur Général. Disons le Garde des Sceaux est attrapé par l’Alzheimer. C’est son vide de penser qui me déçoit de plus. Dit un ancien collègue du ministre de la justice.
Bref, dans cet élan de solidarité, et pour éviter un remaniement précipité, la démission de Fahmi serait une aubaine pour se délester de son désastreux bilan de trois mois et donc ne pas assumer l’échec de sa politique devant les comoriens.
DJAOUHARIA ALI KARANE
Militante du parti Juwa