Combien de temps faudra aux autorités d’arrêter les criminels financiers du pays?
Je suis sidéré par l'intervention d'un des grands corrupteurs qui a mis à feu et à sang, l'économie de l'île d'Anjouan à la suite d'une mise en garde respectueuse et légitime faite à l'ex Gouverneur ANISSI. J'ai fini par éclater de rire, malheureusement, quand l'homme le plus vicieux que l'île a connu, a dit vouloir donner une leçon de vertu à son maître, son aîné le charismatique et intègre MIFTAH ABDALLAH. Oui, l'homme sans moralité, qui peut se mettre à genou pour détruire un collègue se croit à l'abri d'une justice qui rampe.
A l'heure où nous parlons, il devrait moisir dans la prison de Koki du fait de la transparence des excès dont il s'est rendu coupable durant le triste quinquennat de CHAMSIDINE ANISSI. C'était le chien de garde, un emploi qui lui fait honneur: faire la grande gueule, insulter tout le monde pour se faire voir de son Chef. En plus d'avoir dévalisé l'île, les mafiosi d'ANISSI ont fait la culture du désespoir par une politique de corruption à long terme.
J'appelle le Gouverneur et son cabinet à très vite réagir et de façon très efficace afin d'enrayer ce mal. MOHAMED AFFANE et son Guide devraient rapidement répondre de leurs actes devant le peuple. Leurs statuts d'ex autorités ne doivent en aucun cas occulter leur traduction en justice. Des procès sérieux, et non des simulacres de procès comme l'on est habitué à les vivre aux Comores, devraient alerter les voyous de la République et renforcer le sentiment d'une fin d'impunité qui s'affiche par les arrestations déjà effectuées par la justice. Anjouan semble traîner les pieds dans la poursuites des voyous de luxe.
SALAMI n'a aucune excuse de laisser en liberté des individus qui ont pourri le pays et qui persistent à vouloir en finir avec le réveil du peuple. J'attends beaucoup du nouveau gouverneur car j'estime que son cabinet est à la hauteur de la situation. Il suffirait d'accorder les violons. Je reste déterminé pour défendre un peuple qui a tout donné pour votre élection et qui n'attend que la moralisation de la vie publique, la justice pour tous et une vie moins chère. Je suis d'avis avec BDALLAH SAMBI sur la priorité de la formation des agents de l'Etat et des entreprises privées. J'ajouterais une rapide réforme de la communication, Monsieur le Chef du Cabinet.
BEN ALI