Quels secrets entretiennent nos autorités respectives sur les transports maritimes?
Longtemps, la question reste sans réponse sur la cherté inexplicable et inexpliquée des frais des transports Anjouan-Mayotte. Des bateaux battant pavillon comorienne impose ses prix de façon excessive car sur une distance de moins de 80 Kilomètres, les Maria Galanta font payer cinq fois plus cher que les autres transports inter île.
Anjouan-Mayotte, presque deux fois moins éloignés qu'Anjouan-Moroni, offre aux clients une facture salée et cela ne dérange en rien nos autorités d'hier et d'aujourdhui. S'agit -il comme certains osent le murmurer un marché de complicité entre l'armateur et les différentes autorités plutôt soucieuses de leur poche que de leurs citoyens?
Maria Galanta - Photo d'archives |
Ou serait-il le prix normal compte tenu des taxes payés par l'armateur? Sur cette dernière question, je ne crois pas. Je pourrai comprendre des taxes obligeant l'armateur à faire payer 80 euros l'arrêt retour Anjouan/Mayotte, ce qui serait l'équivalent de deux Aller/Retour Anjouan/Moroni.
Nos autorités nous doivent des explications sur cette forme de viol financier tendant à appauvrir les plus pauvres. Il est inadmissible de garder un silence. J'appelle l'armateur à réagir en possesseur de bonne foi. Dans le cadre de la politique de la lutte contre la vie chère, nos bateaux doivent, comme nos véhicules de commerce, mes commerçants, bref nos opérateurs économiques, travailler de concert pour soulager une clientèle de plus en plus en progression.
J'appelle également les autorités comoriennes à réprimer la corruption et le clientélisme généralisé dans des agences maritimes qui exploitent encore la misère de nos clients par des services au plus offrant. Un banditisme corrupteur qui, sans formation et répression, fragilise les rapports humains et met à rude épreuve les lois maritimes. A quand une visibilité de l'action de nos autorités le respect de la déontologie? BEN ALI