Personne ne me fera dire ou faire ce que ma conscience reprouvé!
L'hypocrisie n'a aucune place dans ma vie, la mendicité non plus. J'ai toujours défié l'ordre des choses car c'est souvent imprégné des actes vicieux: fourberie, flatterie, démagogie.
Je ne soutiens que le bon sens et j'ai la faculté de dire à mon ami que je désapprouve ses agissements. J'estime avoir été victorieux dans ma lutte pour un pays débarrassé des mafieux et j'en suis fier au même titre que des nombreux comoriens qui ont combattu, chacun à sa manière pour cette grosse victoire. Cependant, les nouveaux maîtres du pays doivent savoir que je ne serai jamais au service du mal, à l'atteinte des droits du peuple, à la continuité de la politique mafieuse de leurs prédécesseurs.
L'heure est désormais à l'action. J'appelle tous ceux qui se disent militer pour un Comores fort à encourager, à dénoncer, à proposer et à agir pour que ne s'éteigne cette lumière naissante. La victoire du peuple de Mai 2016 doit être défendu.
Il est inadmissible que les voyous de la République, notamment les criminels financiers quittent le pays dans l'impunité la plus totale. L'inaction de nos autorités traduit, soit un sentiment de vouloir refaire la même chose, soit une volonté de couper tout espoir au peuple. L'heure n'est pas au programme; les campagnes électorales sont achevées; l'exécution des programmes est attendue.
La lutte contre la vie chère est engagée, la justice a promis de s'instaurer. Nous avons un devoir d'accompagnement. Le Chef de l'Etat et les Gouverneurs ont une obligation de résultats pour la pérennisation de la grande victoire.
BEN ALI