"Le directeur de cabinet de Dar Nadjah a tenu des propos graves et choquants"
"LE DIRECTEUR DE CABINET DE DAR NADJAH A TENU DES PROPOS GRAVES ET CHOQUANTS"
Ainsi s'exprimait le Directeur de Cabinet du Président AZALI, galvanisé par des individus qui se font à peine une idée de la justice.
Il est inadmissible de croire qu'un Etat puisse abriter des hommes et des femmes qui faussent sciemment la raison sous prétexte de satisfaire l’appétit d'un groupe.
Salami et son DIRCAB le 06 juillet 2016 à Anjouan |
De quelle gravité parle notre puissant DirCab à l’endroit du Dircab de SALAMI? Le 11 Juillet, MIFTAH ABDALLAH a lancé des signaux aux autorités judiciaires et militaires sur les conséquences d'un crime impuni et rien n'a été fait pour protéger un suspect, pourtant aux mains de la Gendarmerie et de la justice. Quel discours choquant? Celui qui a proposé la peine de mort à ceux qui donnent la mort et que l'on retrouve malheureusement, dans les rues, seulement quelques mois après leur crime?
Ecoutez le DirCab de SALAMI en qualité de témoin n'est pas un souci, mais l'incriminer pour avoir prévenu des faits criminels, le terme "personne n'est au dessus des lois" n'a pas sa place. J'attends voir la réaction du Gouvernement d'Anjouan sur cet imbroglio qui ressemble plutôt à un règlement de compte machiavélique: se débarrasser de ceux qui prévoient.
J'imagine les nombreuses adversaires qui jubilent, les ennemis internes jalousement atteints qui croient naïvement que le Gouverneur SALAMI enterrera dans leur jeu, sachant que le Chef de l'Etat a désigné justement le responsable: La justice.
Au lieu de lancer les investigations sur les meneurs, les complices de la destruction volontaire de la Justice de Mutsamudu, du matériel, ceux là même qui ont poussé le peuple à la faute, notre Directeur de Cabinet de l'Union s'exprime sur des sujets de diversions. Ne nous poussez pas, par la faute de quelques uns, à voir les vestiges du séparatisme dans toute situation mal gérée entre l'Union et Anjouan.
Encore une fois j'appelle à la conscience de nos gouvernants.
BEN ALI