Plus d'une personne se demandent les motivations de BEN ALI à vouloir parler indéfinément de Bimbini dans presque sur tous ses articles...
Plus d'une personne se demandent les motivations de BEN ALI à vouloir parler indéfinément de Bimbini dans presque sur tous ses articles. Les uns s'interrogent vraiment pour être éclairés, d'autres le font par jalousie, dégoût et malhonnetêté intellectuelle.
Le devoir de vérité m'interpelle et en deux épisodes, j'essaie d'apporter les réponses à vos questions.
Vous savez tous que "charité bien ordonnée commence par soi" et j'ai la conviction que Bimbini est un racourci de la situation générale de mon pays, il en est le reflet. Comme les Comores, BIMBINI est fondé par une poignet de personnes de bonne volonté au milieu d'une population ignorante.
L'aube du 18 Mars 2010, je suis embarqué par une masse d'indidvidus sans foi avec cinq autres victimes dont l'une ne reviendra jamais. En effet, l'une des victimes de l'enlèvement, de la séquestration, des tortures SALIM ABDALLAH a péri lors de cette sauvagerie entretenue par la haine et sa mère, l'ignorance.
24 Heures aux mains de nos boureaux n'ont pas ému les autorités qui ne viendront que pour récupérer le corps de SALIM ABDALLAH en lambeau, selon la rigidité cadavérique qui situe sa mort entre 17Heures et 20Heures, soit 13Heures à 16Heures après l'enlèvement.
D'autant plus que les ignobles enlèvements ont eu lieu à la suite d'une intervention militaire de l'Etat Comorien ordonné par le Procureur de la République Nidhoime Attoumane et exécuté par l'officier de la Gendarmerie DJANFAR MADJIDI, originaire de Boungweni.
Après 10 Heures de captivité et convaincu que l'Etat nous a livré à une mort certaine, j'ai mis en place un plan d'évasion qui nous a sauvé; SALIM ABDALLAH, blessé mais serein et humain jusqu'au bout nous conseilla de l'abandonner, se sentant un fardeau à notre fuite. Je lui serai reconnaissant à vie par la défense de sa mémoire.
Cette démission de l'Etat est le témoignage de cette insécurité qui s'instaure dans le pays, particulièrement à
La suite est un véritable horreur: malgré les pistes que j'ai transmis à la gendarmerie, au procureur Chahissou, au juge d'instruction Chamou, les autorités judiciaires ont transformé une affaire pénale en correctionnelle dans un procès où la partie civile n'a été ni représentée ni écoutée.
Souvent dans mes écrits, je pointe du doigt un individu nommé MOHAMED AFFANE. Son père est de Bimbini et aime que l'on dit qu'il s'est marié dans une des prestigieuses familles de Bimbini.
Ce représentant du Gouvernement de l'Union sous SAMBI, ce deuxième personnalité du Gouvernorat de Ndzouani sous ANISSI CHAMSIDINE, traine plusieurs casseroles et s'est rendu coupable de plusieurs actes graves que je ne suis pas le seul à connaître.
Plusieurs milliers de personnes se conviendront avec moi qu'il est de loin la cause première de l'échec d'ANISSI CHAMSIDINE par ses actes, son arrogance. Ce n'est pas l'homme que je visais, mais le responsable d'Etat, coupable de corruption, de manipulation, de mauvaise gouvernance.
Tous les pouvoirs qu'il a exercés n'étaient pas locaux, mais bien des responsabilités d'Etat.
Oui, je me suis impliqué ouvertement et courageusement à barrer la route à des tels individus et je pense continuer dans cet élan, pour Bimbini, pour les Comores.
L'insécurité transparente du pays, la mort d'autorité des forces de l'ordre, la destruction de la valeur humaine ne sont- elles le résultat de ses pouvoirs dirigés par des hommes sans scrupule et moins conscients?
BEN ALI. (Lisez la suite...)
RÉPONSE A VOS INTERROGATIONS, MESDAMES ET MESSIEURS (suite et fin)
L'asphyxie de l'autorité que nous vivons et qui sape la morale humaine n'est pas le fruit du hasard. En miroitant à un peuple désespéré la fin de ses problèmes, SAMBI a commis un crime de conscience en s'attaquant à l'autorité des militaires, en dénigrant ses prédécesseurs sans pouvoir faire plus, notamment dans le système judiciaire et la vie chère.
Ceux qui l'ont entouré se sont rendus également complices à l'exception de ceux (rares) qui ont démissionné.
Le bras de fer MOHAMED BACAR/SAMBI n'a pas non plus avantagé le pays. Les deux hommes avaient, comme aujourdhui, la possibilité d'apporter des solutions positives pour un vivre ensemble solide. Le premier était un mobilisateur naturel des foules par son verbe, un rêveur sérieux, le second, une figure autoritaire, capable d'asseoir l'autorité de l'Etat et le respect des communautés.
Sambi, en quête d'un pouvoir absolu; MOHAMED BACAR, influencé par dés séparatistes manipulateurs lui conseillant une confédération des îles, nos deux hommes se déclarent victimes et le pays s'est implosé. Le débarquement de 2008 que j'ai soutenu activement n'a pas donné les résultats et s'est transformé en un écrasement des uns sur les autres. Des règlements de comptes qui ont engendré haine, repli sur soi, séparatisme et corruptions.
J'appelle le Colonel AZALI, Président de la République à un sursaut national qui passe impérativement par la réhabilitation des militaires injustement licenciés après le débarquement. Une action possible, loyale et suceptible de réconcilier l'armée, les citoyens et les îles.
Je n’écarte pas la possibilité d'un procès équitable à ceux qui le méritent pour en finir par le pardon. La mise à feu et à sang de Bimbini le 9 Août 1997, les lâches assassinats de SALIM ABDALLAH, Dr ASSAD SAID OMAR, COMBO AYOUBA ont tous démontré une faillite des forces de l'ordre, des pouvoirs judiciaires. Si rien n'est fait, Président AZALI, longtemps encore, nous aurons des morts dans les conflits communautaires à Ngazidja, sur à des lynchage cannibales à Anjouan et des abris des meurtriers dans les prisons de Mwali. Que Dieu ne m'attende!
BEN ALI.