Il est un chef étoilé qui a fait son nom dans son pays natal. Il a décidé de passer sa retraite dans la Grande Île en se mariant avec une r...
Il est un chef étoilé qui a fait son nom dans son pays natal. Il a décidé de passer sa retraite dans la Grande Île en se mariant avec une ressortissante malgache. Le couple s’est installé dans la capitale, dans le quartier d’Ambohimanarina. Le septuagénaire a eu une fille métissée avec sa femme malgache.
La famille n’avait aucun problème de voisinage jusqu’au moment où une plainte a été déposée contre le père de famille pour attouchement sexuel. La relation avec leurs voisins était si étroite qu’une petite fille de 12 ans, la fille d’un d’entre eux et non moins amie de la fille du couple franco-malgache, venait fréquemment chez lui. Personne ne se doutait de rien, puisqu’on le considérait comme un bon père de famille, gentil et mûr, son âge ne pouvant pas laisser présager de comportement douteux. Et pourtant le loup est sorti de sa tanière. C’était le cri de la jeune fille qui a alerté le voisinage.
Photo ©ledaily.mg |
Après avoir été secourue, elle a raconté ce qui lui est arrivée. Après déposition auprès de la police des mœurs et le défèrement d’usage, le Français se trouve actuellement à la maison centrale d’Antanimora. Il s’agit du second ressortissant étranger et notamment français à être incarcéré après des actes contraires aux mœurs. Le premier, en janvier a violé la fille de sa seconde femme, elle aussi Malgache. Le concerné est aussi un retraité. La ressemblance des faits tend à confirmer l’image de Madagascar comme un paradis sexuel pour certains pervers. La facilité de l’accès dans le territoire, la fascination des femmes pour les étrangers, la pauvreté, la corruption font que le tourisme sexuel et par extension, la pédophilie deviennent monnaie courante pour les touristes.
Après le Mozambique qui est réputé être une plaque tournante du tourisme sexuel en Afrique et qui est devenue très contrôlé, une certaine immigration de ces gens malintentionnés vers Madagascar n’est pas à écarter. La menace est en mesure d’être prise au sérieux et les représentations étrangères sur place doivent s’impliquer dans la lutte via un examen des dossiers de leurs ressortissants.