A peine que le mois sacré de Ramadan vient de touché à sa fin, les marchés présentent un autre visage. Les prix des denrées de première néc...
A peine que le mois sacré de Ramadan vient de touché à sa fin, les marchés présentent un autre visage. Les prix des denrées de première nécessité flambent et de façon exorbitante. Déjà, à quelques jours de la fin du mois et du début des festivités coutumières, les paniers des ménages se trouvent désemparées dans les marchés.
Du jour au lendemain, les commerçants on changé du visage. Malgré les appels du gouvernement sur la continuité de la diminution des pris des denrées alimentaires, la fin du ramadan rime avec la fin de la décision du gouvernement. Les prix des produits de grande consommation, ont connu une augmentation vertigineuse à quelques jours de l’après ramadan. « Je te jure, tu peux faire plus d’une demi-heure en train d’errer dans le marché sans savoir par ou commencer ou de quoi acheter. Tous les prix ont grimpé dans si peu de temps comme si on a passé d’un pays à un autre. Du poisson au poulet, en passant par les pommes de terre, l’huile, tout et tout… » A-t-elle témoigné une jeune dame au marché de volo-volo.
Marché de Moroni - Volo Volo ©habarizacomores.com |
Devant cette situation, les consommateurs ne savent plus quoi a faire. Les commerçants accusent plutôt le gouvernement de n’avoir pas diminué les taxes sur les marchandises mais plutôt les prix du carburant. « Ce n’est nullement de notre faute. Peut-être que le gouvernement avait aussi misé sur le Ramadan, vu que les marchandises sont plus sollicitées mais, jusqu’à présent aucune mesure d’accompagnement n’est prévu, donc, on ne peu pas continuer comme ça », explique Ibrahima un commerçant à volo volo. Sans d’autre alternatif, les consommateurs achètent sans ambiguïté malgré la décision du gouvernement et la résistance des commerçants.
Il faut tout de même souligner que les prix de certaines denrées comme le riz ou encore la farine et d’autres restent plus ou moins stables. La viande est toujours vendue au prix habituel d’avant ramadan. Quant aux poissons, ils sont vendus selon la qualité. Pour les gros poissons, le prix va jusqu’à 2500 et pour les petits poissons, le prix est fixé en fonction de leur poids. A ce niveau, les consommateurs achètent désespérément en attendant de voir les jours à venir.
Nakidine Hassane