L’aspect monarchique de nos présidents élus se manifeste beaucoup dans les nominations et les déchéances sans aucun contrôle des uns et des...
L’aspect monarchique de nos présidents élus se manifeste beaucoup dans les nominations et les déchéances sans aucun contrôle des uns et des autres. La nature humaine aidant et la corruption de la personnalité par le pouvoir suprême fait que le népotisme et le copinage dominent dans les nominations au détriment de la méritocratie et de l’équité sur le plan national.
Ce mode de nomination accentue les frustrations , les jalousies et les sentiments séparatistes .
Pour mettre fin à cela il faudrait faire participer le peuple à travers ses élus et la société civile aux nominations aux hautes fonctions de l’Etat.
Pour aboutir à une forme moins arbitraire de choix des personnalités devant occuper les hautes fonctions de l’Etat, il faudrait instaurer une Commission composée d’élus et de représentants de la société civile qui opérerait tout d’abord au niveau des îles en recueillant les candidatures insulaires et en faisant un premier tri basé sur l’adéquation des formations et des postes à pourvoir, la moralité, l’expérience positive , la santé des candidats et leur amour pour la patrie Comorienne.
Une fois le tri fait dans les îles, les candidatures retenues seraient transmises à une commission nationale qui aurait la même composition pour le choix finale des 3 candidatures une dans chaque ile à proposer au Président pour leur nomination aux postes à pourvoir.
Bien sûr il y a des nomination qui demandent plus des personnes de confiance que des techniciens et celles là seront laissées à la discrétion du seul président.
Cela mettrait peut être fin à l’esprit chauvin, villageois, familiale, insulaire et mettrait fin à la fameuse expression : « YINU NDE YA(HA)TRU » déclinée dans la tournante des 3 iles qui ont déjà tourné.
Par Aboubacar Ben SAID SALIM
Par Aboubacar Ben SAID SALIM