C’est la confusion qui sévit dans le paysage politique de l’opposition qui n’arrive pas à s’organiser depuis la fin du processus électoral....
C’est la confusion qui sévit dans le paysage politique de l’opposition qui n’arrive pas à s’organiser depuis la fin du processus électoral. Force est de constater que, depuis l’investiture du nouveau président, les lignes cessent de bouger à l'intérieur de l'opposition, au point qu'il est difficile aujourd'hui de parler de l’opposition au nouveau régime. Les coalitions qui ont porté les deux candidats du second tour, fusionnées à l’élection partielle, sont disparues dans la nature.
Deux mois après les élections, que reste-t-il des opposants du candidat Azali Assoumani ? Depuis, l’échec du parti au pouvoir, la scène nationale est prise d’un certain nombre de poussées de fièvre au niveau des plus importants partis de la coalition qui soutenaient les candidats du pouvoir aujourd’hui à l’opposition. En dehors de tous débats et sans réaction, les partis des coalitions qui ont soutenu les candidats Mouigni Baraka et Mohamed Ali Soilihi, ont disparu dans la scène politique nationale. Sans pouvoir se constituer, les deux coalitions montrent une certaine incompétence à faire face au nouveau régime. Seront-ils au rendez-vous de l’histoire ? C’est la question que tout le monde se pose.
Au sortir des élections présidentielles, les choses avaient l'air d'être durablement fixées. D'un côté, la coalition qui a porté Mamadou à l’élection présidentielle, a appelée à une union des forces pour une opposition forte, certain allant jusqu’à demander la fusion des partis. De l'autre côté, les forces qui ont soutenu le candidat Mouigni Baraka n’a pas tout à fait opposé l’idée mais la plus grande interrogation fut la désignation du leader de l'opposition et du statut de l'opposition. Mais, il s'agit de prendre la photographie du précédant processus électoral pour comprendre le cliché instantané de ces partis de pouvoir se constituer. l’UPDC, se cherche désespérément, le RDC en proie de division n’arrive pas à récoler les marceaux et les autres partis multiplient les contacts mais n'arrivent toujours pas à se trouver. Etant donné l'absence d'un arbitre accepté et respecté par tous les protagonistes, les partis de l’opposition s’éloignent de leur clientèle politique.
Les Leaders de ces partis qui, hier paradaient au frais du contribuable dans de luxueuses 4X4, ont déserté aujourd’hui la scène politique. Rares sont ceux qui peuvent aujourd'hui se présenter devant une foule pour prouver leur légitimité politique. L'intention de se constituer en une opposition forte, cohérente et stable tourne à une guerre de chef et un dialogue de sourds et risque de finir en queue de poisson. La coalition Mouigni –Mamadou est, semble t-il, tombée dans un coma profond.
Nakidine Hassane
Nakidine Hassane