Pour juguler la crise qui secoue l’administration publique, le nouveau ministre des finances et du Budget a décidé de geler les nouveaux re...
Pour juguler la crise qui secoue l’administration publique, le nouveau ministre des finances et du Budget a décidé de geler les nouveaux recrutements à la Fonction publique. Une décision qui inquiète les jeunes diplômés qui sont dans la rue dont les regards sont tournés vers le plus gros employeur, l’État.
Pendant que plus de 20 mille jeunes diplômés sont à la recherche d’emploi, le nouveau gouvernement rétropédale et annonce l’annulation des contrats de recrutement de plus de 1 000 jeunes en 2016. Une décision que ne comprend pas une partie de la jeunesse qui a en mémoire le slogan de campagne du candidat Azali « un jeune un emploi ». « On constate effectivement qu’il y a un sous-effectif dans les services publics : à l’éducation, à la santé, dans l’administration. Mais le gouvernement a peut-être mieux à faire pour trouver des solutions plus cohérentes que de jeter tout ce monde dans la rue, pendant qu’on l’attend à une solution pour nous qui sont dans la rue sens emploi. Donc, cela nous inquiète et nous demandons le gouvernement de retirer cette mesure et penser a autre solution », a-t-il formulé le jeune Mahamoud Abdallah, diplômé de l’université des Comores.
Face aux nombreuses réactions de la société civile et des politiques, le gouvernement n’a pas vocation à revenir sur sa décision en annonçant des nouvelles mesures mais en attendant c’est le désespoir pour les diplômés sans emplois. « C’est une mauvaise nouvelle pour les diplômés sans emploi qui voient l’horizon s’assombrir avec cet arrêt excluant toute intégration à la Fonction publique. Le président Ikililou avait décidé durant 5 ans de n’est plus recruté dans la fonction publique et voila le Président Azali vient de suspendre ceux qui ont eu la chance de décroché un contrat, c’est vraiment le monde à l’ envers pour celui qu’on avait espoir », s’est- il désolé le jeune Bacar Boina.
En attendant de voir les détails de ces mesures, certains jeunes pensent que, « c’est un rétropédalage gouvernemental, alors les temps sont durs ». « Bien que nous sommes tous à la recherche d’emploi mais il faut que nous exprimons nos préoccupations par rapports aux menaces qui pèsent sur les ces jeunes concernés par cette mesure. Ce gouvernement nous a promis beaucoup, et Azali s’est déclaré le président de tous les comoriens mais cette mesure en dise le contraire », a-t-elle rappelé la jeune dame Laila Hassane.
Nakidine Hassane