Mesdames, messieurs chers compatriotes, A la question, pourquoi ne pas considérer nuls et non avenus les 13 bureaux de ...
Mesdames, messieurs chers compatriotes,
A la question, pourquoi ne pas considérer nuls et non avenus les 13 bureaux de vote n’ayant pas exprimé leur suffrage en l’Ile d’Anjouan sur 750 ? N’oublions pas que l’Ile de Ngazidja, l’Ile de Mohéli et une bonne partie de l’Ile d’Anjouan ont accompli leur devoir civique.
A la question, peut-on remettre en cause la légitimité électorale de la plus grande majorité des électeurs comoriens pour un incident ayant eu lieu dans certaines circonscriptions ?
L’électorat le plus dominant devait être décisif dans ce processus électoral.
Moi personnellement en tant que citoyen comorien, engagé en politique au sein du Parti MDA, lequel n’a apporté son soutien à aucun candidat, je condamne fermement la jurisprudence compromettante de la haute institution juridictionnelle de notre pays.
La cour constitutionnelle met le peuple comorien à la merci d’une guerre civile en remettant en cause la démocratie. La CENI est une institution administrative indépendante(neutre et impartiale) chargée des élections, en toute transparence, dans des meilleures conditions, libres et démocratiques. La cour vient de la décrédibiliser. Il est incohérent de faire procéder à un processus de vote partiel dans ces circonscriptions en question. C’est inédit dans toute l’histoire électorale pour des élections de telle envergure. La cour doit faire preuve de responsabilité, d’impartialité, d’indépendance et donner un bel exemple en terme de maturité juridictionnelle. On est dans le flous par rapport à la décision jurisprudentielle de la cour. En tout cas quand c’est flous il y a du loup.
La cour et monsieur Mamadou n’ont pas respecté le choix des comoriens. Ils choisissent de conduire le pays à la guerre civile dès lors le peuple comorien n’a pas l’habitude de ce genre de situation. Ne l’y entraînez donc pas. On se souvient très bien que lors des législatives, une ville entière n’a pas exprimé son suffrage, ni vu ni entendu, et pourquoi pas cette fois-ci ? Monsieur Mamadou doit être convaincu que les comoriens ne l’aiment plus pour diverses raisons : la plus accablante est son choix de colistier : ainsi, le fait de choisir monsieur Msaidié comme son colistier c’est un coup d’épée Damoclès. Ce dernier, qui prend le pays pour son enclave, qui est hautain et arrogant, qui ne fait plutôt pas de la politique mais de la provocation susceptible d’introduire notre pays dans un bain de sang, est sévèrement contesté par le peuple comorien qui, désormais n’est plus dupe.
Le peuple comorien comprend la politique archaïque fondée sur de mensonges, de corruption de tout genre, de discours infondés dont le contenu est très illisible en terme de projet.
Telles sont mes propres opinions, qui n’engagent peut-être pas ma famille politique à l’égard de ce qui se passent dans notre pays. Je suis libre, ma liberté d’expression demeure sans faille et je dis ce que je pense sans l’aval de quiconque.
Ali Mohamed El Amdjadi (Salim)
Coordinateur du front d'idée pour la renaissance des Comores au sein de MDA