Le citoyen lambda pense souvent que derrière le discours d'un homme politique se cache une vérité si ce n'est pas la vérité. Pour n...
Le citoyen lambda pense souvent que derrière le discours d'un homme politique se cache une vérité si ce n'est pas la vérité. Pour nombreux politiques, la vérité ne se dévoile pas au grand public, et même devant ses premiers fidèles. Cette formule se confirme aujourd'hui dans la maison UPDC.
Après la proclamation des résultats provisoires par la CENI, NARIREDJEZE est devenu l'hymne des partisans de la candidature de M. Mohamed Ali Soilihi. Ils sont conscients qu'ils sont battus dans les urnes, du moins si on n'en tient compte que les Bureaux comptabilisés. Ce qu'ils ne savent pas c'est que des PV de bureaux de vote où il n'y a pas eu de vote auraient été injectés dans les enveloppes remises à la CENI, malheureusement ils n'ont influencé que sur la réduction de l'écart.
A Mistsoudjé, disent-ils, même les morts ont voté, comme si à Mbeni ou dans les autres localités de Hamahamet, tout est clean.
Mais la vraie question qu'on doit se poser c'est celle de savoir pourquoi l'UPDC veut-elle des élections partielles dans 23 bureaux de vote? Pensent-ils que les résultats peuvent être renversés à l'issue de cette élection partielle? La réponse est non. Ces localités, sachons-le, pouvaient voter majoritairement pour le 10 avril le Colonel Azali Assoumani. Que dire aujourd'hui que leurs habitants savent bien que Mamaodu a déjà perdu? Vont-ils voter pour un perdant?
L'UPDC n'est-elle pas consciente que la plupart des Fonctionnaires qui votaient pour Mamadou le faisaient à contre coeur? La crainte (ou l'espoir) n'est-elle pas partie? Alors, si on décidait de rejouer, surement çà ne ferait que creuser l'écart.
Alors, que cherchent-ils réellement? Ils ne veulent que rester au pouvoir. Le garder encore un moment. Envisager un Gouvernement d'Union Nationale.
A supposer que la CC, contre toute attente, prône la tenue d'élections partielles. Que diraient les institutions chargées d'organiser les élections. Pas de moyens. Les conditions ne sont pas réunies. Et si les moyens sont débloqués, l'insécurité, avec la complicité d'Anisse qui ne veut pas qu'on parle d'élections partielles à Anjouan, va régner à Anjouan. Ils vont tenter de se réfugier derrière cette insécurité pour ne rien organiser et pour garder le pouvoir. Mais maintenant qu'on leur a compris, la CC ne donnera pas raison à ceux qui ne veulent que le pouvoir, qu'il pleuve, qu'il neige.
Par Mistoihi Abdillahi