Alors qu'il n'aurait dû jamais accepter cette nomination, le colonel Mohamed Soilihi a commencé déjà à se plaindre des promesses no...
Alors qu'il n'aurait dû jamais accepter cette nomination, le colonel Mohamed Soilihi a commencé déjà à se plaindre des promesses non-respectées par le gouvernement. Comme s'il ignorait leur mauvaise foi. Il faut qu'on arrête de se mentir, Campagnard savait pertinemment comment fonctionnent les politiciens comoriens.
Pourquoi a-t-il accepté de prendre la lourde responsabilité d'une société structurellement en faillite? Ne savait-il pas que le gouvernement voulait profiter de son image, d'homme rigoureux soi-disant, pour se faire une santé politique sur ce dossier pour pas cher?
Qu'attend-il du gouvernement?
A LIRE SUR habarizacomores.com: La croisade du Colonel Mohamed Anrifi Moustoifa contre les «campagnards»
Selon une source interne, le gouvernement IKILILOU lui aurait promis une subvention à hauteur de 3 milliards de francs prévue dans la loi des Finances 2016. Une autre subvention de 15 000 litres de gazole et un croisement effectif de la dette entre SCH/Ma-Mwe/Etat. Et enfin l'octroi de 3 groupes de 4 mégawatts.
Comment, un homme de son expérience a-t-il pu se laisser berner par de telles affabulations?
Deux mois, presque jour pour jour, après sa prise de fonction, la situation de la Mamwe s'empire. Moroni est éclairée de 18h au petit matin et le pays de l'île est dans le black-out. Il est clair qu'il ne peut pas absolument rien faire même s'il devait rester 5 ans.
A LIRE AUSSI sur habarizacomores.com: Extraits du discours d'investiture du colonel Mohamed Soilihi à la MaMwe
Nous pouvons lui accorder qu'il s'est fait avoir par les hommes de Mamadou et Msaidié. Ce n'est pas pour autant que nous allions nous donner une période de grâce alors que les comoriens sont dans le noir absolu.
Maintenant qu'il a confirmé, par lui-même, le manque total de volonté du gouvernement pour résorber cette crise (Mamadou aurait pu le faire avec les 40 milliards de l'Arabie-Saoudite), Campagnard doit claquer la porte. Il doit claquer la porte avant que d'autres victimes succombent à El-Maarouf faute d'électricité.
Peut-être le gouvernement prendra ses responsabilité dans cette période sensible d'entre deux tours.
Par Toyb Ahmed