A Madagascar, Matthieu Rakotoarimanana, le fils du président de la République Hery Rajaonarimampianina pourrait être mis en cause dans une f...
A Madagascar, Matthieu Rakotoarimanana, le fils du président de la République Hery Rajaonarimampianina pourrait être mis en cause dans une fusillade. Les faits se sont déroulés le 21 février dernier. Il s’est rendu au nord de la capitale, sur le site d’une carrière de cristal titane – une pierre semi-précieuse – pour en revendiquer l’exploitation, comme les mineurs refusaient de partir. Des coups de feu auraient été tirés, mais la garde présidentielle et les forces de l’ordre réfutent toute implication. Un des mineurs est porté disparu depuis. Sa famille soupçonne qu’il a été tué. Une plainte a été déposée et une lettre de protestation doit être envoyée au président ce vendredi 4 mars. L’enquête est encore en cours.
Le président comorien accompagné du président Malgache. Credit photo l'express Madagascar |
Le rapport des gendarmes confirme bien la présence du fils du président à la carrière de cristal titane. Muni d’une ordonnance du tribunal, accompagné d’un huissier et d’éléments des forces de l’ordre, il revendique l’exploitation. Mais les mineurs contestent les documents.
« On a dû fuir car des coups de feu ont été tirés, raconte un témoin de la scène à RFI. On n’a même pas pu prendre nos affaires. C’était des tirs sans sommation, sans pitié. Ils nous ont visés ! Les gens ont couru pour sauver leur vie. Un membre de ma famille a été blessé par un tir. La dernière fois qu’on l’a vu, il venait de tomber dans un fossé. »
Cet homme pense qu’il est mort, mais ni trace de sang, ni corps n’ont été retrouvés, selon les gendarmes. Dans une vidéo amateur prise avec un téléphone, on entend bien des tirs. Quant aux auteurs des coups de feu, ils ne portaient pas d’habit réglementaire, selon ce même témoin.
« Tout ce qu’on sait, c’est qu’ils étaient avec le fils du président, assure-t-il. On ne sait pas si c’était ses gardes du corps ou des mercenaires qu’il a engagés. Mais ces gens-là n’ouvrent pas le feu sans qu’on leur en donne l’ordre. »
Des éléments des forces de sécurité ont été dépêchés sur place pour une enquête approfondie et pour calmer d’éventuelles tensions. La présidence malgache n’a pas souhaité faire de déclaration officielle au sujet de cette affaire. Par RFI
« On a dû fuir car des coups de feu ont été tirés, raconte un témoin de la scène à RFI. On n’a même pas pu prendre nos affaires. C’était des tirs sans sommation, sans pitié. Ils nous ont visés ! Les gens ont couru pour sauver leur vie. Un membre de ma famille a été blessé par un tir. La dernière fois qu’on l’a vu, il venait de tomber dans un fossé. »
Cet homme pense qu’il est mort, mais ni trace de sang, ni corps n’ont été retrouvés, selon les gendarmes. Dans une vidéo amateur prise avec un téléphone, on entend bien des tirs. Quant aux auteurs des coups de feu, ils ne portaient pas d’habit réglementaire, selon ce même témoin.
« Tout ce qu’on sait, c’est qu’ils étaient avec le fils du président, assure-t-il. On ne sait pas si c’était ses gardes du corps ou des mercenaires qu’il a engagés. Mais ces gens-là n’ouvrent pas le feu sans qu’on leur en donne l’ordre. »
Des éléments des forces de sécurité ont été dépêchés sur place pour une enquête approfondie et pour calmer d’éventuelles tensions. La présidence malgache n’a pas souhaité faire de déclaration officielle au sujet de cette affaire. Par RFI