COUP DE TONNERRE DANS LE CIEL COMORIEN Une chose est sûre et certaine, l'atmosphère dans l'archipel devient de plus en plus lo...
COUP DE TONNERRE DANS LE CIEL COMORIEN
Une chose est sûre et certaine, l'atmosphère dans l'archipel devient de plus en plus lourde et pesante, et la température grimpe partout dangereusement :
À commencer d'abord au sein du couple présidentiel, dans le palais de Beït Salam, dans le gouvernement, dans les casernes, à la cour constitutionnelle, à la commission nationale électorale indépendante, dans Moroni et ses quartiers périphériques, dans les rues, dans les bus et taxis des transports publics, dans les mosquées et dans les places publiques. Où que vous soyez et où que vous vous trouvez, la tension est palpable.
Chose encore plus grave, à Moheli où est originaire le mollusque président, qui veut imposer sa femme comme gouverneure , après dix années de règne au sommet de l'État, et dans des villes comme Fomboni, Djoiezi, Boingoma et Miringoni, lames et couteaux sont sortis de leurs étuis et aiguisés en conséquence.
Les linceuls, cotons et autres encens (hafani ) sont également sortis des valises pour servir au cas où...
Et entre temps, le bas peuple qui souffre et crie misère, continue de prier le tout puissant, pour que se réalise enfin la dernière prophétie du regretté Mongozi, et qui débarrassera à jamais et dans le sang le pays de ses ennemis.
Hachim Saïd Hassane, Mchaoicha Said, Mze Said Dafiné et Abdou Latuf sont ils la goûte d'eau qui va faire déborder le vase comorien ?
Rien n'est moins sûr (ngedjo wufuha nge rambe nkondze ).
Ce que l'on peut dire et écrire, c'est que les deux commissaires limogés peuvent lâcher prise, les treize partis signataires de la lettre qui menacent le président de conséquences graves et immédiates, si ce dernier ainsi que la C C et la C E N I ne se conforment pas à la loi et au droit, peuvent eux aussi lâcher prise mais pas le terrible enfant de Foumbouni.
Retrait des observateurs Internationaux aux prochaines présidentielles comoriennes. Une haute autorité française a...
Posté par Mohamed Chanfiou sur lundi 1 février 2016
Et pour preuve, l'arrêt de la cour constitutionnelle contre Mchaoicha n'a pas fini de produire ses effets ravageurs.
Toujours est il, que plus d'un mois après l'invalidation de sa candidature sur commande, le pouvoir n'a pas fini de trembler sur ses bases.
En fin stratège, et avant de quitter le pays, Hachim Said Hassane a pris soin d'informer les autorités nationales, la société civile, le peuple et les chancelleries des initiatives et actions qu'il compte engager à l'échelon national et international.
Interrogé pour savoir pourquoi en sa qualité de franco - comorien, il ne s'est pas adressé à l'ambassade de France pour se plaindre. . . LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE