L'opposition d'aujourd'hui aurait peut-être fait la même chose si elle était au pouvoir. Le gouvernement, pour justifier la rép...
L'opposition d'aujourd'hui aurait peut-être fait la même chose si elle était au pouvoir. Le gouvernement, pour justifier la répression a, d'ailleurs, sorti des archives la fameuse circulaire de Barwane où toute manifestation à caractère politique est soumise à une autorisation du ministère de l'Intérieur.
Msaidié Houmed qui a passé 10 ans dans l'opposition, censuré par les médias publics, en sait quelque chose sur cette circulaire. Mais quand on se dit démocrate, on ne peut pas accepter ces images.
Notre pays est à un tournant de son histoire. J'aurais aimé voir à la tête de l'État, un président moderne capable de comprendre les enjeux de demain. Tant sur l'explosion démographique, le défi énergétique que sur la bombe à retardement du chômage des jeunes diplômés.
Mamadou a, certes, l'expérience et maîtrise le système. Mais c'est justement ce système mafieux que nous voulons changer. Il n'a aucune intention de réformer ce pays.
Au contraire, il promet des beaux jours à la corruption, au favoritisme et privilégie les intérêts français. Mohamed Ali Soilihi est un danger public imminent.
Mon vœu pieux est de voir un homme comme Mohamed Idriss diriger ce pays. J'aurais aimé le voir à l'œuvre sur la question de Mayotte et nos relations avec l'ancienne puissance coloniale.
Mais il a très peu de chance d'avoir la confiance des comoriens. En attendant le bon président, je suis profondément convaincu qu'il faut éviter le couple Mamadou-Houmed.
Par Toyb Ahmed