Le président Ikililou dont l’objectif principal est de quitter Beït Salam au plus vite, a ouvert la campagne des présidentielles et des gou...
Le président Ikililou dont l’objectif principal est de quitter Beït Salam au plus vite, a ouvert la campagne des présidentielles et des gouverneurs. Comme à son habitude il fait l’autruche face aux innombrables obstacles auxquels est confronté le pays. Et pourtant la situation est gravissime. Les dirigeants du pays parlent de paix, de concorde et d’élections paisibles tout en poussant la population à bout.
Quelle paix, quelle stabilité quand la misère s’étend, quand tout manque (électricité, eau,…) quand les pénuries se multiplient (farine, carburant, …) quand il est impossible de se soigner dans le pays, d’instruire ses enfants, quand il est difficile de faire valoir ses droits, quand des crimes horribles restent impunis, quand la corruption s’étale au grand jour, ….
Si en prime, les institutions responsables de conduire les élections n’en font qu’à leur tête, le bouchon risque d’exploser.
Une CENI sur laquelle pèse des soupçons de détournement de plus 100 millions de francs dispose-t-elle de la crédibilité indispensable à une conduite sereine et indépendante des élections ? Cerise sur le gâteau, son président, au cœur de la tourmente, s’arroge le pouvoir de suspendre des conseillers, qui, il convient de le rappeler ont été désignés par des organes devant être représentés à la CENI pour conférer à cette dernière l’indépendance indispensable. Et personne ne réagit face à une telle dérive autocratique !
Quand la Cour Constitutionnelle monte sur le front pour invectiver la presse et soumettre les avocats à du chantage (elle ne reconnaîtra pas certains avocats comme si cela relevait de ses prérogatives), l’inquiétude grandit. Et pourquoi cette malheureuse conférence de presse ? Pour tenter d’étouffer toute expression d’opinions sur ses arrêts qui, et cela mérite d’être souligné, sont, malgré tout, respectés à la lettre. LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE
Idriss (21/01/2016)