2000 « L’année du dialogue inter-comorien ». (1) Cette année 2000 était marqué par deux grands événements nationaux inattendus par les d...
2000 « L’année du dialogue inter-comorien ». (1)
Dr Ali Triki, vice-ministre libyen des affaires étrangères chargé des affaires africaines a effectué une visite officielle à Moroni le 19 janvier pour venir soutenir notre unité.
A Anjouan l’homme fort, le colonel Abeid Abdéremane défie l’OUA qui, dès le 1er février, mettait en œuvre les mesures anti-séparatistes décidées par le comité des experts mis en place par la réunion de Prétoria et a siégé à Addis Abeba du 17 au 19 janvier.
Le Chef de l’Etat Azali Assoumani ne se contentait pas seulement de l’OUA pour la résolution de la crise anjouanaise, mais un sursaut national : « transcender nos clivages habituels, dérisoires et vains… » et de s’asseoir entre comoriens pour un consensus capable de mener la transition vers la sortie de crise.
Les négociations de Mohéli pour un accord entre le gouvernement comorien et les séparatistes anjouanais était lançait et se poursuivait, après la rencontre du Chef de l’Etat Assoumani Azali et le chef séparatiste Abeid Abdérémane le 1er juillet 1999, c'est-à-dire 2 mois seulement après l’interposition de l’AND du 30 avril.
Quand l’OUA a décidé du débarquement militaire à Anjouan après la résolution de Lomé, le chef de l’Etat avait demandé aux émissaires du gouvernement (le PM Bianrifi Tarmidhi, le conseiller du chef de l’état Soultan Chizour, le DirCab chargé de la défense Hamada Madi Boléro, le DG des hydros Abdou Soefo et le magistrat Nourdine Abodo), d’accélérer pour aboutir à la « Déclaration commune de Fomboni »du 26 août 2000.
Chose faite, « la réconciliation des cœurs » était lancée à Fomboni surnommé par le chef de l’état « la GENEVE » des Comores, après l’approbation de la Charte Constitutionnelle par le Congrès des forces vives du 5 au 7 aout 2000 au Palais du Peuple de Hamramba.
La « Déclaration Commune de Fomboni » qui n’était pas vu d’un bon œil par les opposants, avait suscité des remords jusqu’à aller influencer l’OUA à rejeter la déclaration. Le Chef de l’Etat avait qualifié ceci d’ « Un incident fâcheux » lors d’une conférence de presse le 12 septembre dès son retour de New York où il a participé au sommet du millénaire de l’ONU. Il s’agit des erreurs d’appréciation disait le Chef de l’Etat après avoir rencontré à New York les chefs de l’OUA, la francophonie et certains homologues qui ont pris part au sommet du millénaire.
Cette année était aussi l’année de la réalisation dans plusieurs domaines de la vie des comoriens. La relance des projets sociaux financés par la Banque Mondiale à travers les crédits IDA et le projet PRH dans ses composantes Santé et FADC, après le « paiement des échéances arriérés » et l’obtention des déboursements au titre des crédits en cours ainsi qu’au titre de nouvelles opérations à compter du janvier 2000.
L’inauguration des routes Usivo-Dibwani (8km), Didjoni-Malé (2,3km), Kové-Didjoni (8km)
La tenue du 1er Festival National des Arts et de la Culture Comoriens (FESNACO) qui avait comme nominé Gambusi d’Or le regretté Mohamed Hassane de Ntsaoueni,
La 3ème Edition du Festival International de la Poésie Itinérant en Afrique (FIPIA) sous la houlette de l’écrivain camerounais Paul DAKEYO et le Cercle POHORI présidé par l’écrivain comorien Mohamed TOIHIRI.
L’année avait aussi son coté négatif comme la tentative de déstabilisation qui visait le Chef de l’Etat lui-même. Quatre personnes dont le Directeur de Tropique FM Cheikh Ali Bacar ont passé quelques heures à la brigade de la gendarmerie enfin accusés de détention illégale des armes à feu, de radios messages et d’autres matériels.
La réhabilitation du CHR El-Maarouf financée par la Fondation Sultan Alnahyan.
Par M. Aboudou Hamadi
Cette année 2000 était marqué par deux grands événements nationaux inattendus par les détracteurs du pouvoir en place :
Parmi les objectifs qui se sont fixé le Comité d’Etat était la résolution de la crise séparatiste anjouanais. Dès le mois de janvier de cette année des pays comme la Lybie, le Maroc, le Qatar, l’Arabie Saoudite, etc… ne cessaient d’envoyer des Ambassadeurs ou des ministres pour venir soutenir le pays. C’est le résultat d’un travail acharné de la diplomatie comorienne conduite par le Ministre comorien des affaires étrangères et l’Ambassadeur des Comores à Riyad.
1. Le Congrès des forces vives des Comores pour l’adoption d’une Charte Constitutionnelle du 7 aout et
2. La Déclaration Commune de Fomboni du 26 aout, surnommée « La Réconciliation des cœurs » par les signataires.
Parmi les objectifs qui se sont fixé le Comité d’Etat était la résolution de la crise séparatiste anjouanais. Dès le mois de janvier de cette année des pays comme la Lybie, le Maroc, le Qatar, l’Arabie Saoudite, etc… ne cessaient d’envoyer des Ambassadeurs ou des ministres pour venir soutenir le pays. C’est le résultat d’un travail acharné de la diplomatie comorienne conduite par le Ministre comorien des affaires étrangères et l’Ambassadeur des Comores à Riyad.
Dr Ali Triki, vice-ministre libyen des affaires étrangères chargé des affaires africaines a effectué une visite officielle à Moroni le 19 janvier pour venir soutenir notre unité.
A Anjouan l’homme fort, le colonel Abeid Abdéremane défie l’OUA qui, dès le 1er février, mettait en œuvre les mesures anti-séparatistes décidées par le comité des experts mis en place par la réunion de Prétoria et a siégé à Addis Abeba du 17 au 19 janvier.
Le Chef de l’Etat Azali Assoumani ne se contentait pas seulement de l’OUA pour la résolution de la crise anjouanaise, mais un sursaut national : « transcender nos clivages habituels, dérisoires et vains… » et de s’asseoir entre comoriens pour un consensus capable de mener la transition vers la sortie de crise.
Les négociations de Mohéli pour un accord entre le gouvernement comorien et les séparatistes anjouanais était lançait et se poursuivait, après la rencontre du Chef de l’Etat Assoumani Azali et le chef séparatiste Abeid Abdérémane le 1er juillet 1999, c'est-à-dire 2 mois seulement après l’interposition de l’AND du 30 avril.
Quand l’OUA a décidé du débarquement militaire à Anjouan après la résolution de Lomé, le chef de l’Etat avait demandé aux émissaires du gouvernement (le PM Bianrifi Tarmidhi, le conseiller du chef de l’état Soultan Chizour, le DirCab chargé de la défense Hamada Madi Boléro, le DG des hydros Abdou Soefo et le magistrat Nourdine Abodo), d’accélérer pour aboutir à la « Déclaration commune de Fomboni »du 26 août 2000.
Chose faite, « la réconciliation des cœurs » était lancée à Fomboni surnommé par le chef de l’état « la GENEVE » des Comores, après l’approbation de la Charte Constitutionnelle par le Congrès des forces vives du 5 au 7 aout 2000 au Palais du Peuple de Hamramba.
La « Déclaration Commune de Fomboni » qui n’était pas vu d’un bon œil par les opposants, avait suscité des remords jusqu’à aller influencer l’OUA à rejeter la déclaration. Le Chef de l’Etat avait qualifié ceci d’ « Un incident fâcheux » lors d’une conférence de presse le 12 septembre dès son retour de New York où il a participé au sommet du millénaire de l’ONU. Il s’agit des erreurs d’appréciation disait le Chef de l’Etat après avoir rencontré à New York les chefs de l’OUA, la francophonie et certains homologues qui ont pris part au sommet du millénaire.
Cette année était aussi l’année de la réalisation dans plusieurs domaines de la vie des comoriens. La relance des projets sociaux financés par la Banque Mondiale à travers les crédits IDA et le projet PRH dans ses composantes Santé et FADC, après le « paiement des échéances arriérés » et l’obtention des déboursements au titre des crédits en cours ainsi qu’au titre de nouvelles opérations à compter du janvier 2000.
L’inauguration des routes Usivo-Dibwani (8km), Didjoni-Malé (2,3km), Kové-Didjoni (8km)
La tenue du 1er Festival National des Arts et de la Culture Comoriens (FESNACO) qui avait comme nominé Gambusi d’Or le regretté Mohamed Hassane de Ntsaoueni,
La 3ème Edition du Festival International de la Poésie Itinérant en Afrique (FIPIA) sous la houlette de l’écrivain camerounais Paul DAKEYO et le Cercle POHORI présidé par l’écrivain comorien Mohamed TOIHIRI.
L’année avait aussi son coté négatif comme la tentative de déstabilisation qui visait le Chef de l’Etat lui-même. Quatre personnes dont le Directeur de Tropique FM Cheikh Ali Bacar ont passé quelques heures à la brigade de la gendarmerie enfin accusés de détention illégale des armes à feu, de radios messages et d’autres matériels.
La réhabilitation du CHR El-Maarouf financée par la Fondation Sultan Alnahyan.
Par M. Aboudou Hamadi