Les internautes nous en diront des nouvelles, les grands habitués des réseaux sociaux tel que Facebook raffoleront certainement de ce nouve...
Les internautes nous en diront des nouvelles, les grands habitués des réseaux sociaux tel que Facebook raffoleront certainement de ce nouveau bijou. Comoria-Talk, le premier réseau social made in Comoros est né. Le concepteur s'appelle Nayame Mansoib - notre Mark Zuckerberg à nous - et porte actuellement ses 26 ans. Un jeune génie comorien en master 2 d'anesthésie.
C'est un grand ouvrage ; pourtant il reste méconnu du grand public, tout comme son réalisateur. Comoria-Talk, un réseau social contenant presque tout ce qu'on peut attendre d'un tel projet, est né de la main d'un jeune comorien. Les utilisateurs de réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter découvriront en Comoria-Talk un univers assez suffisant pour qu'ils restent en communication permanente avec le reste du monde et faire partager leurs pensées diverses comme ils en ont l'habitude.
Discret et bien modeste, Nayame - étudiant en anesthésie à Madagascar - n'est pas un novice en matière d'informatique. « En 2008, j'ai conçu mon premier site web » alors qu'il se trouvait en 1ère année d'études en biologie médicale. Il dit entretenir de très fortes relations avec le monde du logiciel. Ce qui lui manque pour le développement de ses projets tel que Comoria-Talk, c'est « un encadrement et un soutien », confie-t-il.
Après son bac, il a jugé nécessaire de s'inscrire dans une filière de médecine, car c'était «le rêve de ses parents ». En plus, ajoute-il, «je m'en sortais déjà pas mal en informatique. Pourquoi ne pas se lancer à la découverte d'autres réalités ? »
Sa formation en médecine ne lui a rien ôté de sa passion pour le clavier. Tout en gravant les échelons de son cursus universitaire, le jeune Nayame n'a jamais cessé de s'inscrire à de courtes formations à distance en informatique. Et actuellement, il s'apprête à valider son master 1 dans ce domaine. Lui qui a commencé à sillonner l'univers de l'informatique depuis ses dix ans grâce à « un PC acheté par maman ».
Nadjloudine Abdel Fatah, écrivain.