La candidature de Sambi fait peur au gouvernement. Cela depuis la création de son parti, JUWA. L'ancien Président de la république est d...
La candidature de Sambi fait peur au gouvernement. Cela depuis la création de son parti, JUWA. L'ancien Président de la république est devenu un vrai casse-tête pour l'exécutif Iki. Depuis 2014 qu'il s'est déclaré officiellement candidat, le gouvernement tente en vain de l'empêcher. Le pouvoir est allé jusqu'à tailler sur mesure un projet de loi contre l'homme le plus populaire de l'histoire politique comorien, A A M SAMBI.
Dans la session d'avril de 2014, le Secrétariat du Gouvernement a déposé un projet de loi à l'Assemblée sur « l’éligibilité, de l’inéligibilité et des conditions de mise en œuvre de l’article 13 de la constitution ». Alors que dans la loi électorale, on a exigé seulement une condition de durée d’inscription dans les listes électorales de l’île qui organise la tournante, le pouvoir actuel a osé introduire une autre condition d’origine insulaire pour participer à l’élection du président de l’Union. Heureusement que ce texte n'est pas adopté. En rejetant cette loi, les élus estiment que "le texte vise une seule personne en l'occurrence Sambi".
Le Gouvernement a convoqué une session extraordinaire dont ce projet a été encore introduit parmi les projets soumis à l'Assemblée. Les représentants de la nation l'ont purement et simplement rejetés. Les députés considèrent que cet amendement de la loi électorale est dangereux pour l'unité nationale.
Mohamed Abdou Hassani (ORTEGA)
Le Gouvernement a convoqué une session extraordinaire dont ce projet a été encore introduit parmi les projets soumis à l'Assemblée. Les représentants de la nation l'ont purement et simplement rejetés. Les députés considèrent que cet amendement de la loi électorale est dangereux pour l'unité nationale.
Mohamed Abdou Hassani (ORTEGA)