Commentaire de Darchari MIKIDACHE sur à une question sur ma possible candidature aux élections présidentielles Comoriennes de 2016 et sur la...
Commentaire de Darchari MIKIDACHE sur à une question sur ma possible candidature aux élections présidentielles Comoriennes de 2016 et sur la possibilité de convaincre la Banque centrale des Comores de réduire les taux d'intérêt. Voici ma réponse :
"Je ne suis ni candidat aux élections présidentielles ni candidat à une nomination quelconque. Merci de me voir parmi les candidats potentiels. Il est vrai que j'étais sollicité pour la candidature à la vice-présidence par plusieurs candidats aux présidentielles. Et j'ai décliné respectueusement les offres. Cela étant dit, je ne suis candidat à aucun poste électif. Je ne le pense pas non plus pour l'instant. Un jour peut-être qui sait. D'autres plus expérimentés sont capables de le faire comme vous et d'autres. Je ne suis ni avide de pouvoir ni pressé. Je gagne ma vie dignement et je n'ai pas besoin de la politique pour vivre. Je me préoccupe d'apporter ma modeste contribution au pays par mes propositions, la sensibilisation et le terrain sur le terrain notamment auprès de la jeunesse comorienne, pilier indispensable du développement national.
Je pense constamment à la souffrance quotidienne de la population et à l'avenir de la jeunesse ainsi qu'aux moyens d'augmenter les ressources publiques pour investir dans l'économie nationale pour doter le pays de ressources financières pérennes et stables sans dépendre de l'extérieur. Je réfléchis aux pistes de doter notre pays d'une véritable souveraineté financière gage d'une souveraineté pleine et entière.
"Je ne suis ni candidat aux élections présidentielles ni candidat à une nomination quelconque. Merci de me voir parmi les candidats potentiels. Il est vrai que j'étais sollicité pour la candidature à la vice-présidence par plusieurs candidats aux présidentielles. Et j'ai décliné respectueusement les offres. Cela étant dit, je ne suis candidat à aucun poste électif. Je ne le pense pas non plus pour l'instant. Un jour peut-être qui sait. D'autres plus expérimentés sont capables de le faire comme vous et d'autres. Je ne suis ni avide de pouvoir ni pressé. Je gagne ma vie dignement et je n'ai pas besoin de la politique pour vivre. Je me préoccupe d'apporter ma modeste contribution au pays par mes propositions, la sensibilisation et le terrain sur le terrain notamment auprès de la jeunesse comorienne, pilier indispensable du développement national.
Je pense constamment à la souffrance quotidienne de la population et à l'avenir de la jeunesse ainsi qu'aux moyens d'augmenter les ressources publiques pour investir dans l'économie nationale pour doter le pays de ressources financières pérennes et stables sans dépendre de l'extérieur. Je réfléchis aux pistes de doter notre pays d'une véritable souveraineté financière gage d'une souveraineté pleine et entière.
Pour répondre à votre question, bien que je ne sois pas obligé puisque je ne suis pas candidat à des postes électifs en tout cas pas pour le moment, concernant la possibilité de réduire les coûts de financement de l'économie et donc les taux d'intérêt par la Banque centrale des Comores, je vous répondrai simplement qu'il existe d'autres moyens de réduire le coût de financement de l'économie en bonifiant les taux d'intérêt des crédits pour un secteur spécifique dans le cadre d'une politique économique favorisant la création d'entreprises ou finançant des projets structurants pour le développement national.
Comme vous le savez certainement, les décisions de Banque Centrale sont prises par des membres de conseil d'administration au nombre de 8 si je ne trompe et dont la moitié représente les Comores et l'autre moitié étant des représentants de la France via le Trésor ou Banque de France.... Pour prendre une décision, il convient donc d'avoir au moins 5 votes. Voilà la situation. J'ai proposé d'autres pistes notamment la création de Caisses de Dépôts et de Développement des Comores (CDDC), cf. un article publié sur Alwatwan sur le sujet ou sur le site du CEEC www.ceec-comores.com ...
Cette piste n'est pas farfelue bien au contraire puisque au moins 15 pays l'ont mis en œuvre dont plusieurs pays d'Afrique comme le Maroc , Tunisie, Côte d'Ivoire, France, Italie, Brésil, Mauritanie, Bénin, Sénégal, Portugal, Mexique....et cela marche. Le Togo est en train de créer sa Caisse... Pourquoi pas les Comores.
Le rapport de la Banque Centrale des Comores du premier trimestre 2014 a souligné que l'épargne disponible aux Comores à atteint les 31 milliards de Francs Comoriens pour l'année 2013 soit près de 65 millions d’euros. Cette épargne dormante avec des banques et établissements de crédit en surliquidité bancaire pourrait servir au développement de l'économie avec une stratégie bien pensée pour canaliser cette manne financière tout en instaurant des conditions strictes et rigoureuses de gestion pour sauvegarder l'épargne nationale avec des garanties fiables. À partir de cette Caisse (CDDC) qui s'appuierait sur l'épargne dormante des banques de la place et l'argent de la Diaspora avec la création d'un Livret d'épargne développement (LED) avec la bibancarisation permettra de créer des fonds souverains sectoriels pour appuyer l'entrepreneuriat, le secteur privé, l'industrie touristique, les infrastructures, un vaste plan de Formation permanente, la dotation d'infrastructures routières, électriques et de transport voir de future compagnie aérienne Nationale à capitaux mixtes. Un fonds pourrait justement servir pour réduire le coût des crédits des entreprises pour un ou plusieurs secteurs jugés prioritaires par l'État. Bien entendu, on ne pourra pas réduire le coût final du crédit pour tout le monde. Mais ce sera un début qui stimulera l'économie, la création d'emplois et la structuration de l'économie vers une plus grande compétitivité.... Bien d'autres stratégies d'action sont possibles.
Merci pour votre question et votre estime. Et j'espère que j'ai pu non vous convaincre mais vous éclairer sur mes pensées qui sont tournées vers la population et la jeunesse, pilier du développement national.
Darchari Mikidache
www.ceec-comores.com
Source : Page FACEBOOK officielle de M. Darchari MIKIDACHE : https://www.facebook.com/darchari.mikidache.pubic
Twitter : @MDarchari ou @MIKIDACHED
Contact CEEC : ceec.comores@gmail.com
Rejoignez les internautes du monde entier, qui suivent quotidiennement l'économiste et fiscaliste Darchari MIKIDACHE, président du think tank comorien "Cercle des Economistes et des Experts Comoriens (CEEC) dans sa page Facebook officielle qui en moins de 3 mois a déjà conquis plus de 18 200 personnes. Vous y trouverez des réflexions, des actualités pertinentes et décalées, des conseils et prévention, beauté, nutrition et santé, des reportages et des conseils pratiques sans oublier les proverbes et autres citations qui réchauffent le cœur.
Cette piste n'est pas farfelue bien au contraire puisque au moins 15 pays l'ont mis en œuvre dont plusieurs pays d'Afrique comme le Maroc , Tunisie, Côte d'Ivoire, France, Italie, Brésil, Mauritanie, Bénin, Sénégal, Portugal, Mexique....et cela marche. Le Togo est en train de créer sa Caisse... Pourquoi pas les Comores.
Le rapport de la Banque Centrale des Comores du premier trimestre 2014 a souligné que l'épargne disponible aux Comores à atteint les 31 milliards de Francs Comoriens pour l'année 2013 soit près de 65 millions d’euros. Cette épargne dormante avec des banques et établissements de crédit en surliquidité bancaire pourrait servir au développement de l'économie avec une stratégie bien pensée pour canaliser cette manne financière tout en instaurant des conditions strictes et rigoureuses de gestion pour sauvegarder l'épargne nationale avec des garanties fiables. À partir de cette Caisse (CDDC) qui s'appuierait sur l'épargne dormante des banques de la place et l'argent de la Diaspora avec la création d'un Livret d'épargne développement (LED) avec la bibancarisation permettra de créer des fonds souverains sectoriels pour appuyer l'entrepreneuriat, le secteur privé, l'industrie touristique, les infrastructures, un vaste plan de Formation permanente, la dotation d'infrastructures routières, électriques et de transport voir de future compagnie aérienne Nationale à capitaux mixtes. Un fonds pourrait justement servir pour réduire le coût des crédits des entreprises pour un ou plusieurs secteurs jugés prioritaires par l'État. Bien entendu, on ne pourra pas réduire le coût final du crédit pour tout le monde. Mais ce sera un début qui stimulera l'économie, la création d'emplois et la structuration de l'économie vers une plus grande compétitivité.... Bien d'autres stratégies d'action sont possibles.
Merci pour votre question et votre estime. Et j'espère que j'ai pu non vous convaincre mais vous éclairer sur mes pensées qui sont tournées vers la population et la jeunesse, pilier du développement national.
Darchari Mikidache
www.ceec-comores.com
Source : Page FACEBOOK officielle de M. Darchari MIKIDACHE : https://www.facebook.com/darchari.mikidache.pubic
Twitter : @MDarchari ou @MIKIDACHED
Contact CEEC : ceec.comores@gmail.com
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