Elue Femme modèle en 2002 par la JCI, l'épouse Toyb est à l'origine de plusieurs réformes à l'hôpital El Marouf. Un des artisans...
Elue Femme modèle en 2002 par la JCI, l'épouse Toyb est à l'origine de plusieurs réformes à l'hôpital El Marouf. Un des artisans du puissant syndicat des agents de la santé (Synas), elle a dirigé le mouvement de lutte pendant 6 ans. Fervente militante pour les Droits de la femme, elle est aussi une femme politique engagée.
Ce n'est pas par hasard, si Zahara Abdallah Youssouf est élue Femme Modèle en 2002 par le Jeune Chambre Internationale (JCI). Cette infirmière puéricultrice formée à l’Hôpital des Enfants de Bordeaux est une militante infatigable. Depuis 1988 qu'elle a regagné le pays, elle est dans tous les fronts pour défendre les Droits. D'abord à l'hôpital El Marouf, cette ancienne militante de l'ASEC s'impose professionnellement. " Je me suis battue pour la survie des enfants de petits poids et des prématurés. Cela m’a conduit à proposer au Dr Isslame alors chef du service, l’idée de créer un service de néonatologie à El Maarouf pour sauver les nourrissons que je voyais mourir malgré les efforts des équipes de pédiatrie", se souvient cette mère de 3 enfants qui était aussi préoccupée par les conditions de travail des employés de centre hospitalier de référence du pays.
" Les conditions de travail, les salaires de misère de l’époque m’ont poussé avec l’aide de certains collègues à créer le Syndicat National des Agents de la Santé (SYNAS), le premier syndicat de la santé aux Comores", assure celle qui a dirigé ce mouvement en tant que secrétaire générale pendant 6 ans. Les grèves à répétition pour réclamer de meilleures conditions de travail des agents de Santé ont provoqué la colère du gouvernement qui l'a affecté au ministère.
Au ministère des affaires sociales, le combat continue mais autrement. Dans le cadre de ses fonctions, elle participe à la préparation de la Conférence internationale de Beijing sur les femmes en septembre 1995 : lutte pour l’égalité, le développement et la paix. Une conférence qui l'a sans doute inspirée pour continuer la lutte. "Avec l’expérience acquise dans le syndicat de la santé, j’ai été retenue comme personne ressource pour la formation des femmes en soins de santé primaire, nutrition et par la suite dans la lutte contre la pauvreté", indique cette ancienne présidente du Réseau National Femme et Développement antenne de Ngazidja pendant 6 ans. Un poste qui l'a permis d'organiser la participation des associations féminines dans l’élaboration du Code de la Famille et inciter les femmes à développer des activités génératrices de revenus.
Mais Zahara Abdallah, c'est aussi une femme politique affirmée. En 1994 à Moroni, l'épouse Toyb a créé la surprise en accédant au 2e tour des législatives. Son combat politique se poursuit aujourd'hui au sein du parti Mouroua où elle est membre du bureau politique. " Licenciée abusivement de la fonction publique depuis 2010, je gère ma maison d’hôtes tout en menant mon combat social et politique quotidiennement pour un Etat de droit, le développement du pays et le bien-être des citoyens", conclut-elle.
Salwa Mag
Ce n'est pas par hasard, si Zahara Abdallah Youssouf est élue Femme Modèle en 2002 par le Jeune Chambre Internationale (JCI). Cette infirmière puéricultrice formée à l’Hôpital des Enfants de Bordeaux est une militante infatigable. Depuis 1988 qu'elle a regagné le pays, elle est dans tous les fronts pour défendre les Droits. D'abord à l'hôpital El Marouf, cette ancienne militante de l'ASEC s'impose professionnellement. " Je me suis battue pour la survie des enfants de petits poids et des prématurés. Cela m’a conduit à proposer au Dr Isslame alors chef du service, l’idée de créer un service de néonatologie à El Maarouf pour sauver les nourrissons que je voyais mourir malgré les efforts des équipes de pédiatrie", se souvient cette mère de 3 enfants qui était aussi préoccupée par les conditions de travail des employés de centre hospitalier de référence du pays.
" Les conditions de travail, les salaires de misère de l’époque m’ont poussé avec l’aide de certains collègues à créer le Syndicat National des Agents de la Santé (SYNAS), le premier syndicat de la santé aux Comores", assure celle qui a dirigé ce mouvement en tant que secrétaire générale pendant 6 ans. Les grèves à répétition pour réclamer de meilleures conditions de travail des agents de Santé ont provoqué la colère du gouvernement qui l'a affecté au ministère.
Au ministère des affaires sociales, le combat continue mais autrement. Dans le cadre de ses fonctions, elle participe à la préparation de la Conférence internationale de Beijing sur les femmes en septembre 1995 : lutte pour l’égalité, le développement et la paix. Une conférence qui l'a sans doute inspirée pour continuer la lutte. "Avec l’expérience acquise dans le syndicat de la santé, j’ai été retenue comme personne ressource pour la formation des femmes en soins de santé primaire, nutrition et par la suite dans la lutte contre la pauvreté", indique cette ancienne présidente du Réseau National Femme et Développement antenne de Ngazidja pendant 6 ans. Un poste qui l'a permis d'organiser la participation des associations féminines dans l’élaboration du Code de la Famille et inciter les femmes à développer des activités génératrices de revenus.
Mais Zahara Abdallah, c'est aussi une femme politique affirmée. En 1994 à Moroni, l'épouse Toyb a créé la surprise en accédant au 2e tour des législatives. Son combat politique se poursuit aujourd'hui au sein du parti Mouroua où elle est membre du bureau politique. " Licenciée abusivement de la fonction publique depuis 2010, je gère ma maison d’hôtes tout en menant mon combat social et politique quotidiennement pour un Etat de droit, le développement du pays et le bien-être des citoyens", conclut-elle.
Salwa Mag