L’Université Des Comores est, depuis sa création, devenue un terrain de chasse pour les enseignants pervers assoiffés de sexe. Certains étud...
L’Université Des Comores est, depuis sa création, devenue un terrain de chasse pour les enseignants pervers assoiffés de sexe. Certains étudiantes n’ont plus besoin d’étudier pour réussir leurs examens, d’autres échouent uniquement parce qu’elles refusent de se plier aux désirs vicieux de leurs profs. Dans ces établissements, rien ne ressemble à un environnement universitaire digne .Tentation, provocation, menace et chantage ; tous les coups sont permis.
Pour être enseignant dans un établissement public ou privé, il ne suffit pas d’avoir un diplôme supérieur requis. Comme toute activité professionnelle, le métier d’enseignant a des règles strictes. Et ces dernières s’appliquent à tout le monde de la même façon.les critères d’un enseignant ne se résument pas uniquement aux compétences intellectuelles. D’autres facteurs moraux, comportementaux et sociaux sont à prendre en considération. Aujourd’hui, l’université comorienne n’est toujours pas considérée, par le gouvernement, comme un outil majeur pour le développement.
Par ailleurs, le niveau de formation continue de se dégrader et personne ne s’intéresse à cette question cruciale qui nuit à l’avenir de l’université et de ses ressortissants. Les auteurs de ces comportements contraires l’éthique, sont pourtant connus mais restent impunis. On peut toujours renvoyer la balle à la justice comorienne qui reste le principal accusé de toute l’impunité généralisée qui règne dans le pays. On oublie cependant que la justice s’applique sur des humains conscients. Sans véritable changement de mentalité, cette justice n’a aucune chance de réussir.
Photo d'illustration . Site universitaire de Mvuni ©habarizacomores |
Pour être enseignant dans un établissement public ou privé, il ne suffit pas d’avoir un diplôme supérieur requis. Comme toute activité professionnelle, le métier d’enseignant a des règles strictes. Et ces dernières s’appliquent à tout le monde de la même façon.les critères d’un enseignant ne se résument pas uniquement aux compétences intellectuelles. D’autres facteurs moraux, comportementaux et sociaux sont à prendre en considération. Aujourd’hui, l’université comorienne n’est toujours pas considérée, par le gouvernement, comme un outil majeur pour le développement.
Mais un espace où les bacheliers, dont les familles n’ont pas les moyens de payer leurs études à l’extérieur, peuvent passer du temps en faisant semblant d’apprendre. La sexualité vient justement rajouter quelques degrés aux comportements immoraux qui animent le quotidien des différentes facultés. Il n’ya pas d’endroit où les victimes du harcèlement peuvent aller se plaindre : la raison est que tout l’appareil administratif de l’institution participe a cette mascarade. Certains responsables de départements et de scolarité y sont impliqués.
Il est grand temps de mettre en place un service des affaires juridiques indépendant, au sein de l’université, afin de protéger les étudiants et les enseignants face à de tels actes. Aucune légitimité ne peut être accordée à un établissement d’enseignement si les résultats des étudiants ou élèves dépendent d’autres facteurs qui n’ont aucun rapport avec la formation. Le jeu de sexe contre note d’examen est contre productif et nuit à la qualité de la formation. Qu’on arrête de jouer avec l’avenir de ce pays. Notre université a pour mission : former les cadres de demain pour que notre pays sorte de l’ignorance afin de construire un avenir meilleur. Les comportements de ce genre n’ont pas de place et leurs auteurs doivent désormais être sévèrement punis avec la plus grande fermeté.
Youssouf Ben Ali
Consultant indépendant
Il est grand temps de mettre en place un service des affaires juridiques indépendant, au sein de l’université, afin de protéger les étudiants et les enseignants face à de tels actes. Aucune légitimité ne peut être accordée à un établissement d’enseignement si les résultats des étudiants ou élèves dépendent d’autres facteurs qui n’ont aucun rapport avec la formation. Le jeu de sexe contre note d’examen est contre productif et nuit à la qualité de la formation. Qu’on arrête de jouer avec l’avenir de ce pays. Notre université a pour mission : former les cadres de demain pour que notre pays sorte de l’ignorance afin de construire un avenir meilleur. Les comportements de ce genre n’ont pas de place et leurs auteurs doivent désormais être sévèrement punis avec la plus grande fermeté.
Youssouf Ben Ali
Consultant indépendant