L'actualité peut être tragique et cruelle, elle nous ramène toujours à notre conscience. La photo du jeune Aylan Kurdi retrouvé mort sur...
L'actualité peut être tragique et cruelle, elle nous ramène toujours à notre conscience. La photo du jeune Aylan Kurdi retrouvé mort sur une plage turque, semble avoir réveillé la conscience d'une majorité d'européens. Ce drame horrible et insupportable pour toute personne emprunte d'un minimum d'humanité n'est malheureusement pas une exception. Plusieurs autres exemples existent dans des mers séparant deux ou plusieurs pays.
Il est inutile de les répertorier pour mesurer la monstruosité de ces drames qui concernent des adultes mais aussi des milliers d'enfants qui n'ont pas choisi l'exil. Ces derniers suivent la plupart du temps la décision de leurs parents qui sont contraints d'émigrer pour offrir un meilleur avenir à leurs enfants et peut-être à eux-mêmes. Quels parents ne rêvent pas au bien-être et à l'épanouissement de ses enfants?
Dans le canal de Mozambique, entre Madagascar et la côte Est de l'Afrique, des milliers d'enfants sont morts comme Aylan, et d'autres continuent à mourir, suite à une décision de leurs parents anjouanais (Anjouan est l'une des îles indépendantes des Comores) de les expédier à Mayotte (101ème département de France selon la loi française), et visiblement il y a peu de réactions. C'est vrai qu'il manque la photo de l'enfant anjouanais mort sur une plage de l'océan indien. Les polémiques se succèdent depuis quarante ans sur le conflit entre La France et Les Comores quant à l'appartenance de Mayotte à l'un ou l'autre état. Chaque camp développe ses arguments et des êtres humains dont des enfants continuent à mourir dans l'indifférence.
Où veux-je en venir ? De tout temps, des hommes et des femmes ont émigré pour un avenir meilleur, l'actualité nous le prouve encore tous les jours. Je voudrais émettre un rêve et placer l'humain au-dessus de toute autre considération de race, de nationalité et d'intérêts individuels, stratégiques ou étatiques …................. On peut ajouter d'autres adjectifs, il suffit pour cela de relire les discours de politiciens de tous les pays.
Il semble évident que la seule solution pour éviter ces drames humains soit le développement et donc la paix dans les pays d'où partent ceux qui émigrent, malheureusement la seule solution pérenne et raisonnable est restée une promesse des politiciens de tout bord. Et pourtant, il suffirait de se demander pourquoi un américain du nord ne prend-il pas un bateau de fortune (un kwassa entre Anjouan et Mayotte) pour se rendre en Europe et l'idée d'un développement des pays pauvres apparaîtrait comme une évidence pour que les hommes et les femmes vivent harmonieusement sur cette terre.
Mais, peut-être que les dirigeants de certains pays souhaitent que la guerre et l'instabilité perdurent afin de vendre leurs machines à tuer qui entretiennent et font fonctionner leur économie ? L'occasion est belle et je me permets d'émettre un rêve, celui de changer de logiciel et qu'une vraie solidarité internationale amène les dirigeants de tous les pays à collaborer afin d'éradiquer la pauvreté sur toute la terre et ainsi de stabiliser les hommes et les femmes dans leur pays respectifs. Le but final étant d'annuler toutes les frontières pour que les hommes et les femmes de cette terre ne se déplacent que pour le tourisme, la culture et l'échange fraternel.
Mohamed Soidriddine
Il est inutile de les répertorier pour mesurer la monstruosité de ces drames qui concernent des adultes mais aussi des milliers d'enfants qui n'ont pas choisi l'exil. Ces derniers suivent la plupart du temps la décision de leurs parents qui sont contraints d'émigrer pour offrir un meilleur avenir à leurs enfants et peut-être à eux-mêmes. Quels parents ne rêvent pas au bien-être et à l'épanouissement de ses enfants?
Dans le canal de Mozambique, entre Madagascar et la côte Est de l'Afrique, des milliers d'enfants sont morts comme Aylan, et d'autres continuent à mourir, suite à une décision de leurs parents anjouanais (Anjouan est l'une des îles indépendantes des Comores) de les expédier à Mayotte (101ème département de France selon la loi française), et visiblement il y a peu de réactions. C'est vrai qu'il manque la photo de l'enfant anjouanais mort sur une plage de l'océan indien. Les polémiques se succèdent depuis quarante ans sur le conflit entre La France et Les Comores quant à l'appartenance de Mayotte à l'un ou l'autre état. Chaque camp développe ses arguments et des êtres humains dont des enfants continuent à mourir dans l'indifférence.
Où veux-je en venir ? De tout temps, des hommes et des femmes ont émigré pour un avenir meilleur, l'actualité nous le prouve encore tous les jours. Je voudrais émettre un rêve et placer l'humain au-dessus de toute autre considération de race, de nationalité et d'intérêts individuels, stratégiques ou étatiques …................. On peut ajouter d'autres adjectifs, il suffit pour cela de relire les discours de politiciens de tous les pays.
Quatre adultes et 2 enfants meurent dans le naufrage d'une barque au large de Mayotte - 11/01/2015 ©Emmanuel Tusevo |
Il semble évident que la seule solution pour éviter ces drames humains soit le développement et donc la paix dans les pays d'où partent ceux qui émigrent, malheureusement la seule solution pérenne et raisonnable est restée une promesse des politiciens de tout bord. Et pourtant, il suffirait de se demander pourquoi un américain du nord ne prend-il pas un bateau de fortune (un kwassa entre Anjouan et Mayotte) pour se rendre en Europe et l'idée d'un développement des pays pauvres apparaîtrait comme une évidence pour que les hommes et les femmes vivent harmonieusement sur cette terre.
Mais, peut-être que les dirigeants de certains pays souhaitent que la guerre et l'instabilité perdurent afin de vendre leurs machines à tuer qui entretiennent et font fonctionner leur économie ? L'occasion est belle et je me permets d'émettre un rêve, celui de changer de logiciel et qu'une vraie solidarité internationale amène les dirigeants de tous les pays à collaborer afin d'éradiquer la pauvreté sur toute la terre et ainsi de stabiliser les hommes et les femmes dans leur pays respectifs. Le but final étant d'annuler toutes les frontières pour que les hommes et les femmes de cette terre ne se déplacent que pour le tourisme, la culture et l'échange fraternel.
Mohamed Soidriddine