Chers amis, bonjour ! Suite à la réaction négative de certains badauds, citoyens de Mbeni, minoritaires (disons le de prime abord) lors...
Chers amis, bonjour !
Suite à la réaction négative de certains badauds, citoyens de Mbeni, minoritaires (disons le de prime abord) lors de l'arrivée de Sambi dans leur ville, le lundi 14 septembre, permettez-moi de vous rapporter un peu mes observations personnelles sur les tournées de l'ancien président dans les régions, villes et villages de Ngazidja. Certainement que vous suivez de près ses déplacement bien filmés et rapportés par votre ami, Ali Bacar ''Lenoir''. Rien ne vaut une image.
Toutefois un regard n'est qu'un regard. Il m'arrive souvent d'être présent dans ces déplacement de l'ancien président. Qu'on l'aime ou non, nous sommes d'accord que cet homme incarne une large audience jamais égalée au sein de notre population. Partout où il va, comme simple oustadhi ou ancien président ou simple citoyen, il déplace la foule qui l'ovationne à tue-tête.
On parle toujours du phénomène Sambi,quand bien même je récuse ce terme, car ce n'est pas un phénomène du fait que ce n'est pas quelque chose d'éphémère ni de spontanée mais que ça fait désormais partie d'un comportement réfléchi de notre population en général à son égard. Je suis toutefois d'accord qu'il y a certaines attitudes irrationnelles chez certains citoyens en dévotion mais elles sont insignifiants et que nos sociologues et psychologues pourraient nous éclairer là-dessus, je l'espère. Mais venons en à mon propos.
Sambi dans ses tournées veut passer un message simple qui est motivé par le discours guerrier et alarmant tenu par le porte parole du troisième gouvernement Ikililou, au sujet de sa candidature pour 2016. Le porte parole du pouvoir, ministre de l'intérieur à déclaré, rappelez-vous : ''nous ne le laisserons pas déposer sa candidature ce qui serait avaliser ce qui se fera''. Ces propos ont indigné, offusqué, choqué plus d'un y compris dans les rangs même du gouvernement. Ils ont été jugé outranciers, outrageants et provocateurs. Personne ou presque n'a compris le pourquoi ni le comment une telle déclaration. Le destinataire a trouvé dans ces paroles une raison d'aller expliquer sa volonté afin de comprendre lui-même si oui ou non, elle est mal perçue par les électeurs et électrices comoriens.
Alors que dit-il face à ses nombreux interlocuteurs de Ngazidja qui l'accueillent très chaleureusement et affectueusement dans leurs localités : ?
Sambi dans ses tournées veut passer un message simple qui est motivé par le discours guerrier et alarmant tenu par le porte parole du troisième gouvernement Ikililou, au sujet de sa candidature pour 2016. Le porte parole du pouvoir, ministre de l'intérieur à déclaré, rappelez-vous : ''nous ne le laisserons pas déposer sa candidature ce qui serait avaliser ce qui se fera''. Ces propos ont indigné, offusqué, choqué plus d'un y compris dans les rangs même du gouvernement. Ils ont été jugé outranciers, outrageants et provocateurs. Personne ou presque n'a compris le pourquoi ni le comment une telle déclaration. Le destinataire a trouvé dans ces paroles une raison d'aller expliquer sa volonté afin de comprendre lui-même si oui ou non, elle est mal perçue par les électeurs et électrices comoriens.
Alors que dit-il face à ses nombreux interlocuteurs de Ngazidja qui l'accueillent très chaleureusement et affectueusement dans leurs localités : ?
1. ''La loi dit que pour être candidat au poste de président de l'Union des Comores, il faut être comorien ''
- moi, Sambi , je suis comorien de père et de mère.
2. Il faut avoir au moins 40 ans révolus.
- moi, Sambi, j'ai 54 ans.
3. Il faut être inscrit sur une liste électorale.
- moi, Sambi, je suis sur inscrit sur une liste électorale.
4. Il faut résidé aux Comores au moins 6 mois avant le scrutin.
- moi, Sambi, je vis aux Comores depuis que je suis revenu de mes études à l'étranger.
5. Il faut avoir un casier judiciaire vierge.
- moi, Sambi, je n'ai jamais été condamné à une peine quelconque pouvant me priver de mes droits civiques en tant que citoyen.
6. Il faut déposer une caution de 5 millions de francs comoriens au trésor public des Comores.
- moi, Sambi, je peux disposer de cette somme d'argent.
7. Il faut justifier par un certificat médical qu'on est en bonne santé physique et morale.
- moi, Sambi, je suis un sportif et je joue régulièrement au basket pendant mes heures de loisirs et je ne souffre d'aucune démence révélée.
8. Il faut déclarer son patrimoine attesté.
- moi, Sambi, je paie mes impôts comme tout le monde et je ne me déroberai jamais à une déclaration sincère et transparente de mes biens meubles et immeubles
9. Et en fin, il faut un CV.
- moi, Sambi, mon cv sera tout près au moment voulu.
Aussi, pensant remplir les conditions d'éligibilité telles exigées par la loi organique prévue par l'article 13 de notre Constitution et m'appuyant sur le préambule de cette même loi fondamentale qui donne et garantit aux Comoriens les mêmes droits et les mêmes devoirs sans distinction de sex, d'origine, etc...partout sur l'ensemble du territoire nationale, considérant aussi l'article 7 de cette même Constitution qui réaffirme la disposition précédente et me référant au code électoral en vigueur j'ai jugé nécessaire, vu le contexte politique et l'état de désignation et déliquescence du pays de me porter candidat, à moins qu'une future loi vienne me l'interdire.
Cette possibilité de candidature est un droit élémentaire reconnu à n'importe quel comorien ou comorienne. Je le revendique donc. Et comme, vous tous qui venez chez moi à Voidjou ou dans ces rencontres, vous me le sollicitez, je me sentirai trahir vos volontés si je ne le fais pas. Voilà mon simple message. Et que ceux qui ont peur de cette candidature fasse campagne pour détourner les électeurs et les électrices de porter leur voix sur moi, conclue-t-il.
À en croire les réaction du public, le message passe très bien et désormais, nombreux Comoriens l'acceptent. C'est pourquoi tout ce tintamarre à Mbeni, la seule ville où il eut une petite réaction hostile de certains badauds lors de son passage dans les rues de la cité, avant sa rencontre réussie avec la population. En tout cas, solide comme un clou qu'on enfonce dans le mur, Sambi continue ses tournées triomphalement mo ngazidjani au grand dame de ses détracteurs. Aujourd'hui, il sera dans la capitale régionale du nord, Mitsamihouli pour une nouvelle prêche politique.
Pardon, j'allais oublier. Il a balayé d'un trait bien acerbe à Mbeni, la ville de professeur, Dr Abdoulhakim, les supputations sur le chiisme que certains vendeurs de vent voudraient en vain lui coller au turban. Il est un musulman pieux de la confrérie ''ahali sunnat wal djamaa''. Il a lancé un défit à quiconque pourrait apporter le moindre signe d'une quelconque appartenance de sa part au chiisme. Certes, j'ai fait des études en Iran, mangé, joué, dormi avec des amis Iraniens sans jamais adhéré à leur confrérie ni adopté leurs mœurs liés à elle'', a-t-il conclu.
IBRAHIMA Mhoumadi Sidi.
À en croire les réaction du public, le message passe très bien et désormais, nombreux Comoriens l'acceptent. C'est pourquoi tout ce tintamarre à Mbeni, la seule ville où il eut une petite réaction hostile de certains badauds lors de son passage dans les rues de la cité, avant sa rencontre réussie avec la population. En tout cas, solide comme un clou qu'on enfonce dans le mur, Sambi continue ses tournées triomphalement mo ngazidjani au grand dame de ses détracteurs. Aujourd'hui, il sera dans la capitale régionale du nord, Mitsamihouli pour une nouvelle prêche politique.
Pardon, j'allais oublier. Il a balayé d'un trait bien acerbe à Mbeni, la ville de professeur, Dr Abdoulhakim, les supputations sur le chiisme que certains vendeurs de vent voudraient en vain lui coller au turban. Il est un musulman pieux de la confrérie ''ahali sunnat wal djamaa''. Il a lancé un défit à quiconque pourrait apporter le moindre signe d'une quelconque appartenance de sa part au chiisme. Certes, j'ai fait des études en Iran, mangé, joué, dormi avec des amis Iraniens sans jamais adhéré à leur confrérie ni adopté leurs mœurs liés à elle'', a-t-il conclu.
IBRAHIMA Mhoumadi Sidi.