Les enseignants-chercheurs malgaches sont en grève depuis plus de deux mois, sur fond de divisions syndicales. Ils réclament l'applicati...
Les enseignants-chercheurs malgaches sont en grève depuis plus de deux mois, sur fond de divisions syndicales. Ils réclament l'application de plusieurs décrets sur les salaires, signés pendant la période de Transition. De leur côté, les étudiants demandent à l’Etat de réagir pour permettre une reprise des cours.
Un étudiant passé à tabac par les forces de l'ordre et emmené à demi-conscient à l'arrière d'un pick-up. Les images de l'arrestation de Jean Pierre Randrianamboarina suscitent de nombreux commentaires dans la presse malgache. Et les étudiants ne décolèrent pas. « Les étudiants sont tous fâchés. C’était vraiment trop violent. Nous revendiquons toujours la reprise des cours, ici, à la faculté. Et la remise en liberté sans concession de notre ami Jean-Pierre », dénonce Ismaël Bouba Michel, président de l'association des étudiants de gestion de l’université d’Antananarivo. Jean-Pierre Randrianamboarina, qui a reçu des soins à l'hôpital, a pu rentrer chez lui en attendant le jugement du tribunal.
Dans la capitale malgache, la grève des enseignants de l’université perdure. Ils réclament des garanties sur le paiement de leurs indemnités prévues au titre des décrets, signés pendant la Transition, portant sur leur grille indiciaire et sur différentes indemnités. « Il reste à signer une lettre de garantie concernant le calendrier de mise en œuvre pour les indemnités », Sammy Ravelonirina, vice-président du syndicat des enseignants-chercheurs.
Réponse du ministère de l'Enseignement supérieur : « L’accord a été signé par les deux ministres et le président du syndicat », souligne le secrétaire général du ministère, Christian Ralijaona, qui rappelle que les enseignants s’étaient alors engagés à reprendre le travail. Mais « il y a toujours des mouvements de résistance au sein d’une communauté », regrette-t-il. Le syndicat des enseignants est en effet divisé, de nombreux enseignants ne reconnaissant pas l'engagement pris par le président du syndicat. Les négociations continuent, tandis que le calendrier universitaire de certaines facultés est déjà fortement perturbé. Par RFI
Un étudiant passé à tabac par les forces de l'ordre et emmené à demi-conscient à l'arrière d'un pick-up. Les images de l'arrestation de Jean Pierre Randrianamboarina suscitent de nombreux commentaires dans la presse malgache. Et les étudiants ne décolèrent pas. « Les étudiants sont tous fâchés. C’était vraiment trop violent. Nous revendiquons toujours la reprise des cours, ici, à la faculté. Et la remise en liberté sans concession de notre ami Jean-Pierre », dénonce Ismaël Bouba Michel, président de l'association des étudiants de gestion de l’université d’Antananarivo. Jean-Pierre Randrianamboarina, qui a reçu des soins à l'hôpital, a pu rentrer chez lui en attendant le jugement du tribunal.
Divisions syndicales
Dans la capitale malgache, la grève des enseignants de l’université perdure. Ils réclament des garanties sur le paiement de leurs indemnités prévues au titre des décrets, signés pendant la Transition, portant sur leur grille indiciaire et sur différentes indemnités. « Il reste à signer une lettre de garantie concernant le calendrier de mise en œuvre pour les indemnités », Sammy Ravelonirina, vice-président du syndicat des enseignants-chercheurs.
Réponse du ministère de l'Enseignement supérieur : « L’accord a été signé par les deux ministres et le président du syndicat », souligne le secrétaire général du ministère, Christian Ralijaona, qui rappelle que les enseignants s’étaient alors engagés à reprendre le travail. Mais « il y a toujours des mouvements de résistance au sein d’une communauté », regrette-t-il. Le syndicat des enseignants est en effet divisé, de nombreux enseignants ne reconnaissant pas l'engagement pris par le président du syndicat. Les négociations continuent, tandis que le calendrier universitaire de certaines facultés est déjà fortement perturbé. Par RFI