Qui ne se plaint pas de ce "Président par accident" ? Qui ne se plaint pas de ce président immobile, nonchalant, incapable d'...
Qui ne se plaint pas de ce "Président par accident" ? Qui ne se plaint pas de ce président immobile, nonchalant, incapable d'insuffler le moindre petit espoir dans les cœurs d'un peuple meurtri et blasé ?
Mais la question n'est pas de faire ce constat amer aujourd'hui car c'est trop tard. Ikililou prendra bientôt la porte en laissant l'image d'une Nakba comorienne (La catastrophe).
La question est désormais de s'interroger sur notre futur car bientôt, une élection présidentielle aura lieu aux Comores. Or, élire un incapable et venir après verser des larmes de crocodile et s'écriant : rifu, rifu, a quelque chose de terriblement comique. Car qui a élu ce Président ? Qui a élu Abou Achiraf (a détourné des milliards) député ? C'est nous-mêmes.
Chaque société a donc les dirigeants qu'elle mérite.
Des deux choses l'une : ou le peuple comorien est fatigué de subir ces humiliations et ces injustices et prend ses responsabilités comme la constitution lui en donne le droit ( à travers son vote) , ou il met à la tête du pays des incapables, et dans cas, il en assume les conséquences.
Bientôt donc, ce peuple sans eau, sans électricité, sans hôpitaux, sans écoles sera appelé aux urnes. Et j'ai bien l'impression qu'il sera appelé pour choisir entre "rien et rien de nouveau" . Il aura, plus que jamais, son destin entre les mains. Je suis persuadé que le destin de notre pays ne vaut pas un lesso ou un billet de 5000f distribué par un incapable. Le destin du peuple comorien est plus que ça. Il est celui d'avoir le droit à une vie descente et pour cela, ce peuple doit tracer lui même cette voie au moment de faire le choix de ses grands dirigeants, notamment, celui du président de la République. Yalatuf, oui, mais na utapala.
Par Wadjih Abde
Photo ©habarizacomores