Une mauvaise surprise pour l'opposition comorienne, qui encaisse mal ce coup. L'opposition est encore sous le choc de la division av...
Une mauvaise surprise pour l'opposition comorienne, qui encaisse mal ce coup. L'opposition est encore sous le choc de la division avec ses multitudes de candidatures. C'est la première véritable fissure qui apparaît au sein d'une opposition qui était d'accord depuis des mois sur la candidature de Sambi qu'on considérait comme leur dénominateur commun.
Depuis les dernières élections législatives et communales, le paysage politique s'est transformé en ouvrant de nouvelles perspectives. 2016, année des élections présidentielles, est une année qui, si l'opposition s'est s'organiser, peut mettre fin au système mis en place par Ikililou Dhoinine et son vice-président Mamadou.
Mais sa politique et sa légitimité ont été clairement fragilisées par la multitude des candidatures de cinq partis qui composent le Rassemblement des Patriotes (RP), qui avait comme objectif de soutenir la candidature de Mohamed Abdallah Sambi. Au regard de cette combinaison de facteurs, on peut considérer que la classe politique de l'opposition avait de réelles chances de gagner et d'exercer le pouvoir en 2016. Mais cela ne sera possible sans un minimum de méthode et d'organisation ; d'autant plus que le pouvoir mettra tout en œuvre« même voler » pour avoir un candidat au second tour des présidentielles.
D'abord, les partis de l'opposition n'arrivent pas à former une vraie coalition afin d'éviter une dispersion des voix entre les différents candidats issus de leur rang.
Les probables candidatures des leaders de l'opposition seront sans doute nombreuses. Pour preuve, le parti Juwa a son candidat qui s'appelle Mohamed Abdallah Sambi, le parti Cadim a choisi Achiraf Said Hachim, le PEC compte sur son leader Me Fahami Said Ibrahim et le Ridja sans doute pour Me Said Elarifou. Tous ces bas mondes seront probablement candidats aux élections présidentielles dans le camp de l'opposition. D'autres candidats probables qui ont des affinités avec l'opposition comme Hamidou Bourhane, Ali Nassoro, pourraient disputer l'électorat habituel des candidats précités. Or, la plupart des candidats sous cités bénéficient d'une force électorale limitée à une commune ou une région du pays.
Dans un tel contexte, seul un regroupement des forces des partis de l'opposition peut leur permettre de gagner le pouvoir en 2016. L'opposition devra savoir faire preuve de sagesse et de patriotisme pour limiter son choix à ses candidats. Mais les leaders de l'opposition vont aux élections en rang dispersé dès le premier tour. Cette dispersion des voix de l'opposition induite par la pluralité de candidatures donne sans aucun doute la première fissure du RP. La stratégie étant désormais connue, il ne reste plus une alliance de l'opposition.
Par Nakidine Hassane
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Depuis les dernières élections législatives et communales, le paysage politique s'est transformé en ouvrant de nouvelles perspectives. 2016, année des élections présidentielles, est une année qui, si l'opposition s'est s'organiser, peut mettre fin au système mis en place par Ikililou Dhoinine et son vice-président Mamadou.
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Mais sa politique et sa légitimité ont été clairement fragilisées par la multitude des candidatures de cinq partis qui composent le Rassemblement des Patriotes (RP), qui avait comme objectif de soutenir la candidature de Mohamed Abdallah Sambi. Au regard de cette combinaison de facteurs, on peut considérer que la classe politique de l'opposition avait de réelles chances de gagner et d'exercer le pouvoir en 2016. Mais cela ne sera possible sans un minimum de méthode et d'organisation ; d'autant plus que le pouvoir mettra tout en œuvre« même voler » pour avoir un candidat au second tour des présidentielles.
D'abord, les partis de l'opposition n'arrivent pas à former une vraie coalition afin d'éviter une dispersion des voix entre les différents candidats issus de leur rang.
Les probables candidatures des leaders de l'opposition seront sans doute nombreuses. Pour preuve, le parti Juwa a son candidat qui s'appelle Mohamed Abdallah Sambi, le parti Cadim a choisi Achiraf Said Hachim, le PEC compte sur son leader Me Fahami Said Ibrahim et le Ridja sans doute pour Me Said Elarifou. Tous ces bas mondes seront probablement candidats aux élections présidentielles dans le camp de l'opposition. D'autres candidats probables qui ont des affinités avec l'opposition comme Hamidou Bourhane, Ali Nassoro, pourraient disputer l'électorat habituel des candidats précités. Or, la plupart des candidats sous cités bénéficient d'une force électorale limitée à une commune ou une région du pays.
Dans un tel contexte, seul un regroupement des forces des partis de l'opposition peut leur permettre de gagner le pouvoir en 2016. L'opposition devra savoir faire preuve de sagesse et de patriotisme pour limiter son choix à ses candidats. Mais les leaders de l'opposition vont aux élections en rang dispersé dès le premier tour. Cette dispersion des voix de l'opposition induite par la pluralité de candidatures donne sans aucun doute la première fissure du RP. La stratégie étant désormais connue, il ne reste plus une alliance de l'opposition.
Par Nakidine Hassane
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