Parce qu'il est un modèle de réussite gouvernementale, sur une période de plus de 35 ans, le Vice-président Mohamed Ali Soilihi alias M...
Parce qu'il est un modèle de réussite gouvernementale, sur une période de plus de 35 ans, le Vice-président Mohamed Ali Soilihi alias Mamadou est dans le collimateur des opposants qui ne proposent rien et qui n'inspirent confiance à personne. Parce qu'il réussit ce qu'il entreprend, il est l'homme à abattre.
Mais, en fin politicien et en guerrier sachant manier ses armes, il écoute et se réserve le temps de se décider. Les mauvaises langues et ses détracteurs n'ont rien à dire car plus ils versent de la haine et la méchanceté sur lui, plus ils le poussent à exceller dans ses actions. Le Vice-président Mohamed Ali Soilihi est partout, tantôt insulté à la place des autres collègues ministres, tantôt vilipendé à la place des Directeurs généraux. Il est devenu la cible de tous les mauvais tireurs de la classe politique comorienne. Mais, en ayant vu d'autres, ayant affronté des requins autrement plus redoutables, ce ne sont pas des goujons et de petits poissons d'eau douce qui l'effraient. Aucune balle politique ne l'atteint, car toutes ces années de bons et loyaux services, au cœur de l'État lui ont concocté un gilet au kevlar contre les balles de la haine et de l'adversité.
On lui reproche de ne pas payer les salaires. Oui, Mais en un seul mois, en l'occurrence le mois de ramadan, avec l'aide de Dieu et du Président de l'Union, le Docteur Ikililou Dhoinine, il a pu payer deux mois de salaire d'un seul coup. On lui reproche de l'obscurité qui règne en Grande-Comore, alors que des efforts ont été déployés par le gouvernement, sur insistance du Président Ikililou Dhoinine. Trois centrales et groupes électrogènes d'une puissance garantie de 4,4 MW sont déjà arrivés le 22 juillet 2015 afin de remédier à la situation, la pose de la 1ère pierre de la centrale thermique au fioul lourd à Domoimboini dans la région de Mboudé d'une capacité de 18 mégawatts.
On lui reproche de ne rien faire face à l'état des routes, alors qu'en quatre ans, il a mobilisé d'importants fonds ayant permis de construire et réhabiliter 96km de routes sur l'ensemble des îles. On lui reproche d'avoir abandonné le secteur privé alors qu'en 2013, il a obtenu un fonds de 35 millions de dollars censés aider, avec l'appui technique de l'ANPI, au développement des petites et moyennes entreprises (PME) avec des garanties des crédits à l'exportation accordées aux operateurs économiques.
La centrale est d'ores et déjà opérationnelle ce qui a permis d'éclairer certaines régions de façon intermittente. Ne soyons pas animés de mauvaise foi jusqu'à devenir amnésiques et ingrats, en oubliant que les délestages de la MAMWÉ ne datent pas d'aujourd'hui. Les Présidents Mohamed Taki Abdoulkarim, Azali Assoumani et Ahmed Abdallah Sambi n'ont pas pu trouver une solution efficace et durable. C'est la raison pour laquelle nous vivons ce calvaire, que le gouvernement actuel va jeter à la mer, car lui au moins travaille pour le peuple et cherche une solution efficace et durable.
Avant l'achat des 3 centrales, une somme colossale de 318 millions avait été décaissée pour des pièces destinées à réparer les anciens moteurs, mais jusqu'alors les cartons de ces pièces sont entassés dans des bureaux à la MAMWÉ.
Pourquoi? Aucune idée. Mais toujours est-il qu'on ne peut pas exclure le sabotage. Il fut un temps où l'on mettait du sel dans les moteurs pour paralyser le pays. Quelle mauvaise chance pour notre pays? Pouvons-nous dire qu'on n'a pas la fibre de la protection de la chose publique ? Des gens qui se disaient de l'opposition et qui voudraient aller au sommet de l'État, en connivence avec des voyous, démolissaient le bitume de notre capitale Moroni à l'aide des marteaux piqueurs et des pneus brûlés pour faire croire à l'opinion publique nationale que le régime politique en place a failli à sa mission.
Désormais, ces pompiers pyromanes existent et veulent coûte que coûte, vaille que vaille, nolens volens, briguer des mandats de Président et de ministres. Ils se métamorphosent en patriotes donneurs de leçons et chantent l'hymne national en pleurant. Ce sont les gens qu'Enver Hodja, ancien Président d'Albanie, appelait «les loups affublés de peaux d'agneaux» (Discours du 15 avril 1979).
Avec Jeunesse Mamadou
Par Ali ABDOU MDAHOMA
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