J'ai publié en juin dernier dans "Albilad" et " Habari Za Comores " un papier intitulé " Mamadou : un problème...
J'ai publié en juin dernier dans "Albilad" et "Habari Za Comores" un papier intitulé "Mamadou : un problème pour les Comores" à la suite du passage du FMI aux Comores qui réitérait pour la énième fois que l'économie comorienne allait mal. Ce texte a été repris en début de semaine par "L'Observateur des Comores" et a suscité une réaction des Mamadouistes.
Je le dis d'emblée : c'est un honneur pour moi de provoquer le débat. Je m'occupe par contre des sujets qui m'intéressent sans me soucier par la suite des réactions qu'ils peuvent provoquer.
Je corrigerai cependant, et exceptionnellement, certains éléments de la cacophonie publiée par la Jeunesse Mamadou (qui était sensée faire office de réponse à mon texte et qui n'était en fait qu'un ramassis de chiffres inexacts sans lien logique ni effet esthétique !).
D'abord, je n'habite pas à Villeurbanne et je ne suis pas propriétaire d'un BMW. Par contre, je suis bien titulaire d'un doctorat en Littérature française et francophone obtenu à Lyon II en novembre 2010.
Ensuite, je soutiens mon pays du mieux que je peux : j'ai consacré ma thèse à la littérature comorienne, j'ai fondé un groupe scolaire aux Comores en 2007 et j'ai été à deux reprises enseignant-chercheur à l'Université des Comores (2007-2008 et 2013-2014).
Enfin, mes contradicteurs peuvent défendre leurs biftecks : c'est tout à fait normal et de bonne guerre. Qu'ils continuent d'asséner que Mamadou est le meilleur. Car nous y croyons vraiment !
Pur le reste, je signe et persiste : Mamadou est un éternel second et un homme incompétent dont le seul but est d'être au pouvoir.
Nassurdine Ali Mhoumadi, docteur ès Lettres, enseignant et essayiste, est chroniqueur à Albilad."