©Beit Salam - Visite d'Ikililou à l'Unsine. Mai 2014 Le prix de la bouteille d’eau minérale a augmenté récemment. Il atteint le...
©Beit Salam - Visite d'Ikililou à l'Unsine. Mai 2014 |
Le prix de la bouteille d’eau minérale a augmenté récemment. Il atteint le 500 fc le litre et demi pour la marque de Salsabil. Une augmentation qui n’est pas du gout des consommateurs.
Profitant de cette période de fortes chaleurs et de grande consommation, les commerçants ont augmenté subitement le prix de la bouteille d'eau d'un litre et demi de marque Salsabil, qui passe de 300 fc à 400 fc. Le prix de la bouteille dépasse parfois le 450 fc chez certains détaillants de la capitale et ses environs. La petite bouteille de 0,5 litre est passée de 200 fc à 250 fc. Au niveau des gares routières précisément à Gard du Nord et devant certains hôpitaux et à l’aéroport, le prix de la bouteille d'eau d'un litre et demi a atteint les 500 fc, la petite bouteille est cédée à 300 fc.
Pourtant la société Salsabil à répliqué il y a de cela 3 mois sur les prix supposés disproportionner des produits Salsabil. Selon elle, « une bouteille d’un litre et demi (0.5 litre) est à 88.333 fc à l’usine pour qu’il soit vendu à 125 fc au revendeur. Une bouteille de 1.5 litre est à 166.66 fc à l’usine pour qu’il soit vendu à 200 pour le revendeur », a-t-il démontré Nassur Salim représentant local de la Fondation IDD et de la société salsabil. Lui qui a confirmé que « après avoir constaté ce décalage des prix appliqués par les revendeurs, nous avons contacté le ministère de l’économie pour attirer l’attention sur cette situation », lit-ont dans le journal Al-fajr du 30 juin 2015.
Face à cette situation, les consommateurs n'ayant pas le choix, sont obligés de payer la bouteille plus chère surtout lorsqu'ils sont accompagnés de leurs enfants. «Certes les comoriens boivent de plus en plus l'eau minérale ces dernières années mais je qualifie cette augmentation, d’un vol caractérisé», déplore un consommateur. Un autre consommateur hausse le ton en pointant de doigts les vendeurs. «Il y a des commerçants malhonnêtes qui veulent gagner plus au détriment de la population et alourdis la vie quotidienne déjà chère par d'autres charges vu la flambée des prix des légumes et des fruits, de la viande et d'autres produits de première nécessité», incrimine t-il.
Les consommateurs déplorent cette augmentation archaïque et demandent aux instances concernées plus particulièrement le gouvernement, de veiller sur le respect de la réglementation des prix d'une part et d'autre part, contrôler leur réseau de distribution pour que ce produit arrive au consommateur à son prix réel.
Nakidine Hassane