Après le président Hery Rajaonarimampianina il y a un mois, le Premier ministre Jean Ravelonarivo est désormais sur la sellette : des député...
Après le président Hery Rajaonarimampianina il y a un mois, le Premier ministre Jean Ravelonarivo est désormais sur la sellette : des députés malgaches ont déposé mercredi une motion de censure contre le gouvernement, deux jours avant la fin de la session parlementaire. Une tentative de dialogue avait été amorcée dans la journée entre des députés et la présidence, sans succès. Le vote aura lieu vendredi.
La menace de motion de censure contre le gouvernement du Premier ministre Jean Ravelonarivo planait depuis plusieurs semaines. Les députés malgaches ont finalement attendu le dernier moment pour attaquer le gouvernement : deux jours avant la fin de la session parlementaire.
Le texte de la motion a été déposé ce mercredi auprès du bureau de l'Assemblée nationale. La Constitution prévoyant un délai de 48 heures avant le vote par l'ensemble des députés d'une telle motion de censure, le texte passera donc au vote vendredi 3 juillet.
« Le Premier ministre Jean Ravelonarivo n'arrive pas à résoudre les problèmes socio-économiques du pays », juge l'un des signataires, le député Jean Brunelle Razafitsiandraofa, pour justifier ce nouvel assaut contre l'exécutif. Parmi les récriminations adressées au gouvernement, le député évoque les grèves en cours à Madagascar, notamment le conflit qui fait rage chez Air Madagascar. Il pointe également l'augmentation récente des prix du carburant sur la Grande Ile.
Majorité des deux tiers
Jean Ravelonarivo, Premier ministre malgache, est la cible d'une motion de censure déposée par une centaine des 151 députés du Parlement. Le vote aura lieu ce vendredi 3 juillet. AFP PHOTO / RIJASOLO
Pour être adoptée, la motion de censure doit être votée à la majorité qualifiée des deux tiers des membres de l'Assemblée. Les « frondeurs » affirment qu'une centaine de députés, sur 151, ont signé le texte. Les mêmes qui, le 26 mai dernier, avaient demandé la déchéance du président Hery Rajaonarimampianina.
Cette nouvelle offensive intervient alors que, dans l'après-midi de mercredi, une délégation de députés avait rencontré le président pour amorcer un dialogue en vue de la mise en place « pacte de stabilité » institutionnel. Mais aucun terrain d'entente n'a été trouvé à l'issue de la rencontre. Par RFI
La menace de motion de censure contre le gouvernement du Premier ministre Jean Ravelonarivo planait depuis plusieurs semaines. Les députés malgaches ont finalement attendu le dernier moment pour attaquer le gouvernement : deux jours avant la fin de la session parlementaire.
Le texte de la motion a été déposé ce mercredi auprès du bureau de l'Assemblée nationale. La Constitution prévoyant un délai de 48 heures avant le vote par l'ensemble des députés d'une telle motion de censure, le texte passera donc au vote vendredi 3 juillet.
« Le Premier ministre Jean Ravelonarivo n'arrive pas à résoudre les problèmes socio-économiques du pays », juge l'un des signataires, le député Jean Brunelle Razafitsiandraofa, pour justifier ce nouvel assaut contre l'exécutif. Parmi les récriminations adressées au gouvernement, le député évoque les grèves en cours à Madagascar, notamment le conflit qui fait rage chez Air Madagascar. Il pointe également l'augmentation récente des prix du carburant sur la Grande Ile.
Majorité des deux tiers
Jean Ravelonarivo, Premier ministre malgache, est la cible d'une motion de censure déposée par une centaine des 151 députés du Parlement. Le vote aura lieu ce vendredi 3 juillet. AFP PHOTO / RIJASOLO
Pour être adoptée, la motion de censure doit être votée à la majorité qualifiée des deux tiers des membres de l'Assemblée. Les « frondeurs » affirment qu'une centaine de députés, sur 151, ont signé le texte. Les mêmes qui, le 26 mai dernier, avaient demandé la déchéance du président Hery Rajaonarimampianina.
Cette nouvelle offensive intervient alors que, dans l'après-midi de mercredi, une délégation de députés avait rencontré le président pour amorcer un dialogue en vue de la mise en place « pacte de stabilité » institutionnel. Mais aucun terrain d'entente n'a été trouvé à l'issue de la rencontre. Par RFI