L’actualité de ces derniers jours dans le pays, était émaillée par le scandale soulevé par le gouvernement, sous l’autorité du puissant m...
L’actualité de ces derniers jours dans le pays, était émaillée par le scandale soulevé par le gouvernement, sous l’autorité du puissant ministre de l’intérieur Houmed Msaidié qui avait exigé la restitution du passeport diplomatique comorien de l’ex président Sambi.
L’idée évoquée par le porte-parole de l’exécutif de l’Union est celle d’empêcher le Chef du parti Juwa de continuer l’instrumentalisation de ce passeport pour ses fins personnels et ceci en violation des règles protocolaires diplomatiques et de l’intérêt Étatique des Comores.
Dans cet esprit, le gouvernement avait raison et aurait agi correctement en retirant ce passeport à Sambi, se conformant au principe selon lequel, un passeport diplomatique peut être retiré si l’Etat estime que son titulaire l’utilise contre l’honorabilité du pays au niveau international. L’intrusion de Sambi dans les obsèques de Mandela, sa réception par la présidence de Madagascar dans les circonstances les plus noires possibles suffisaient aux yeux du gouvernement à prendre une telle sanction à l’encontre de l’intéressé. La chose est simple, les clichés de Sambi à but propagandiste, ne sont pas plus importants que la respectabilité internationale de l’Etat comorien. Il fallait que la diplomatie comorienne arrête toute suite cette fraude sambienne. Toutefois, Sambi en tant qu’ancien président pouvait honnêtement utiliser son carnet d’adresse pour rencontrer ce qu’il veut mais cela sans abuser à chaque fois en fraudant sur le passeport diplomatique de l’Etat comorien.
L’idée évoquée par le porte-parole de l’exécutif de l’Union est celle d’empêcher le Chef du parti Juwa de continuer l’instrumentalisation de ce passeport pour ses fins personnels et ceci en violation des règles protocolaires diplomatiques et de l’intérêt Étatique des Comores.
Dans cet esprit, le gouvernement avait raison et aurait agi correctement en retirant ce passeport à Sambi, se conformant au principe selon lequel, un passeport diplomatique peut être retiré si l’Etat estime que son titulaire l’utilise contre l’honorabilité du pays au niveau international. L’intrusion de Sambi dans les obsèques de Mandela, sa réception par la présidence de Madagascar dans les circonstances les plus noires possibles suffisaient aux yeux du gouvernement à prendre une telle sanction à l’encontre de l’intéressé. La chose est simple, les clichés de Sambi à but propagandiste, ne sont pas plus importants que la respectabilité internationale de l’Etat comorien. Il fallait que la diplomatie comorienne arrête toute suite cette fraude sambienne. Toutefois, Sambi en tant qu’ancien président pouvait honnêtement utiliser son carnet d’adresse pour rencontrer ce qu’il veut mais cela sans abuser à chaque fois en fraudant sur le passeport diplomatique de l’Etat comorien.
Mais ce qui est très rigolo dans cette affaire dite « Restitution des passeports diplomatiques »
C’est la tournure qui avait pris cette affaire après l’annonce de cet avertissement ministériel. Certains dirigeants s’estimant malins comme Fahami se sont précipités pour déposer les siens sans attendre le gouvernement. Bravo pour cet héroïsme du « ridiculisme politique ».
Mais le vrai rebondissement de cette affaire rocambolesque, c’est quand le peuple comorien appauvri par la corruption de ses dirigeants a vu l’ancien Chef d’Etat, le colonel AZALI Assoumani courir pour restituer aussi le sien. On se demande quelle mouche d’honnêteté avait piquée Azali Assoumani à faire aussi ce geste de bon citoyen, ne voulant pas abuser du bien de l’Etat de son pays au profit de ses intérêts. Mais ce qui est rocambolesque aux yeux du peuple dans cet épisode, c’est de comprendre quelle leçon de moralité l’ancien colonel Azali, voulait montrer au son peuple en rendant son passeport diplomatique ?
Son héroïsme n’aurait –il pas été de démentir ou de restituer l’argent qu’on l’accuse piller dans le trésor public de son pays quand il était président de l’Union des Comores ?
Son silence héroïque sur cette accusation montre bel et bien qu’il aurait « un anguille sous roche » terme que lui-même utilisait souvent pour dénoncer les situations confuses du pouvoir de Sambi.
En tout état de cause, si le peuple comorien avait le choix entre la restitution de leur passeport diplomatique ou des biens économiques pillés, il aurait souhaité que nos anciens chefs d’Etat et nos anciens ministres, restituent l’argent qu’ils ont volé dans les trésors publics.
CHARIKANE AHMED HOUMADI