Il n'arrête pas d'étonner, sa façon d'agir, ses actions et ses réactions. Iki, comme ses amis ont l'habitude de l'appel...
Il n'arrête pas d'étonner, sa façon d'agir, ses actions et ses réactions. Iki, comme ses amis ont l'habitude de l'appeler, n'est sans doute pas providentiel, ni habile orateur, il n'est pas non plus populiste, comme ce fut le cas de ses prédécesseurs. Il est tout simplement un homme réservé, peu expansif, voué de fidélité. La politique politicienne lui est de très peu. Il pense scientifique. Normal, diront certains, puisqu'il est pharmacien de profession. Mais en réalité, il cherche à changer une des mauvaises habitudes politiques du pays, le bavardage politique et les discours sans actions. Iki agit au moment où on ne s'y attend pas.
En tout, il est l'un des rares président des Comores qui se présente politiquement moins bavard. Ses amis politiques le surnomment, "l'imprévisible".
Ikililou jouit du silence comme une politique de gouvernance dans un pays où ceux qui ne veulent pas écoutés se comptent en milliers, où les "ont dit" sont une spécialité de vie.
Contrairement à ce que pense ses détracteurs, le silence n'a pas une vocation seulement négative. C'est un terme générique et évolutif qui peut paraître positif ou négatif selon les circonstances.
Il y'a des moments ou des lieux où il convient de parler, et d'autres où il est recommandé de se taire pour écouter et observer pour mieux agir.
Il s'agit là d'une stratégie de gestion de la parole qui se rapproche à "l'économie de la parole". Y parvenir est un défi majeur de la raison et une preuve de sagesse.
Comment Ikililou Dhoinine, Président de l'Union des Comores, procède t-il à cette gestion de la parole dans une société où on ne fait confiance qu'à "la grande gueule"?
S'inspire t-il à l'expression: "la parole est d'argent, le silence est d'or?".
Dans tous les cas, il n'est pas chose aisée de décrire Ikililou Dhoinine à travers son statut d'homme d'Etat. Cette nouvelle figure politique dont les énigmes de sa personnalité doivent être prises et comprises dans un contexte de socialisation, mérite des interrogations.
En tout, il est l'un des rares président des Comores qui se présente politiquement moins bavard. Ses amis politiques le surnomment, "l'imprévisible".
Ikililou jouit du silence comme une politique de gouvernance dans un pays où ceux qui ne veulent pas écoutés se comptent en milliers, où les "ont dit" sont une spécialité de vie.
Contrairement à ce que pense ses détracteurs, le silence n'a pas une vocation seulement négative. C'est un terme générique et évolutif qui peut paraître positif ou négatif selon les circonstances.
Il y'a des moments ou des lieux où il convient de parler, et d'autres où il est recommandé de se taire pour écouter et observer pour mieux agir.
Il s'agit là d'une stratégie de gestion de la parole qui se rapproche à "l'économie de la parole". Y parvenir est un défi majeur de la raison et une preuve de sagesse.
Comment Ikililou Dhoinine, Président de l'Union des Comores, procède t-il à cette gestion de la parole dans une société où on ne fait confiance qu'à "la grande gueule"?
S'inspire t-il à l'expression: "la parole est d'argent, le silence est d'or?".
Dans tous les cas, il n'est pas chose aisée de décrire Ikililou Dhoinine à travers son statut d'homme d'Etat. Cette nouvelle figure politique dont les énigmes de sa personnalité doivent être prises et comprises dans un contexte de socialisation, mérite des interrogations.