Miradji un jour saint pour revisiter l'agenda 2013 de Comores Telecom où Monsieur le Directeur avec de saintes paroles, nous promett...
Miradji un jour saint pour revisiter l'agenda 2013 de Comores Telecom où Monsieur le Directeur avec de saintes paroles, nous promettait des baisses de tarif et une pluie d'innovations. Des services qui allaient multiplier la productivité des entreprises, accroître l'accès aux connaissances des étudiants et élèves, faciliter la formation continue des professionnels, ouvrir le monde au Comorien.
L'ADSL 24/24 ! Labeka ? Même sans coupure d'électricité, la connexion est rare et à une vitesse d'escargot. Skype et les services VOIP ? oui oui, Il fallait promettre pour bien interdire. Regardez bien les premières pages de ce bel ouvrage. Paroles, paroles, encore des paroles, chantait Dalida. Avez-vous entendu parler de MOBIRIYALI ?
Lisez attentivement l'introduction de Monsieur le Directeur général Abiamri Mahamoud. Mobiriyali devait être une version comorienne de l'invention kenyaane Mpesa, reprise sur les 4 continents ou transferts d'argent et transactions commerciales se font par téléphone. Cela a du coûter énormément d'argent en études, achats d'équipements, formation interne, impression de materiel publicitaire. Djalla djalalu ! Oui sauf qu'un tel service financier exige l'aval de la Banque Centrale. Habitué à être obéi par le gouvernement, Comores Telecom ne s'est soucié d'aucune loi. Mais la Banque Centrale, quoi qu'on puisse dire de sa dépendance du Trésor français et de la Banque de France, veille au respect d'un minimum de règles,sinon notre monnaie vaudrait moins que le poids des élastiques qui lient les liasses. Mobiriyali est resté un mot dans un agenda, après beaucoup d'argent gaspillé.
De grâce, ne me sortez pas le refrain sur Ikililou, Mamadou, la classe politique etc...Ce sont des cadres supérieurs, ingénieurs, économistes, juristes qui font ces mafelewaka. Comores Telecom n'est pas une société de TICs, C'est un gérant étatique d'équipements de télécoms, qui facture au prix fort des services téléphoniques et internet standards déficients. Comores Telecom n'a à ce jour produit aucune application pour la productivité, la santé, l'éducation, la jeunesse ou les transports de notre pays. La société engrage des milliards mais n'a jamais pensé créer un une filiale ou financer un labo-école où de jeunes ingénieurs et informaticiens pourraient développer des applications pour notre pays et pour l'exportation.
L'ADSL 24/24 ! Labeka ? Même sans coupure d'électricité, la connexion est rare et à une vitesse d'escargot. Skype et les services VOIP ? oui oui, Il fallait promettre pour bien interdire. Regardez bien les premières pages de ce bel ouvrage. Paroles, paroles, encore des paroles, chantait Dalida. Avez-vous entendu parler de MOBIRIYALI ?
Lisez attentivement l'introduction de Monsieur le Directeur général Abiamri Mahamoud. Mobiriyali devait être une version comorienne de l'invention kenyaane Mpesa, reprise sur les 4 continents ou transferts d'argent et transactions commerciales se font par téléphone. Cela a du coûter énormément d'argent en études, achats d'équipements, formation interne, impression de materiel publicitaire. Djalla djalalu ! Oui sauf qu'un tel service financier exige l'aval de la Banque Centrale. Habitué à être obéi par le gouvernement, Comores Telecom ne s'est soucié d'aucune loi. Mais la Banque Centrale, quoi qu'on puisse dire de sa dépendance du Trésor français et de la Banque de France, veille au respect d'un minimum de règles,sinon notre monnaie vaudrait moins que le poids des élastiques qui lient les liasses. Mobiriyali est resté un mot dans un agenda, après beaucoup d'argent gaspillé.
De grâce, ne me sortez pas le refrain sur Ikililou, Mamadou, la classe politique etc...Ce sont des cadres supérieurs, ingénieurs, économistes, juristes qui font ces mafelewaka. Comores Telecom n'est pas une société de TICs, C'est un gérant étatique d'équipements de télécoms, qui facture au prix fort des services téléphoniques et internet standards déficients. Comores Telecom n'a à ce jour produit aucune application pour la productivité, la santé, l'éducation, la jeunesse ou les transports de notre pays. La société engrage des milliards mais n'a jamais pensé créer un une filiale ou financer un labo-école où de jeunes ingénieurs et informaticiens pourraient développer des applications pour notre pays et pour l'exportation.
La rapidité avec laquelle notre élite pointe du doigt les politiques n'a d'égale que sa gêne face à l'incompétence, à l'irresponsabilité et à l'insolence de ses "cadres" et "techniciens". On se concentre sur "les politiciens" comme si c'était une race, une tribu, ou les originaires d'un même quartier, pour éviter de critiquer l'incompétence du copain et ..la sienne propre. Celle du gouvernement ne tient plus. Nous avons le gouvernement le plus diplômé au monde particulièrement en pourcentage de la population. Tous docteurs. Les dodonyes du groupe sont de pauvres ingénieurs vice-présidents : uwo Mamadou na Nouroudini apvonge no wazade wayili. Et ces dodonye sont mille fois plus wastaarabu, instruits que nous consommateurs moyens.
Sur les TICS , il n'y a pratiquement que Sahali Assaf Mohamed et Karim Attoumani Mohamed qui font l'effort de nous informer, nous consommateurs lambda, de nous éduquer, de nous parler d'alternatives et non de se contenter de la simple dénonciation d'Ikililou, Sambi et Azali. Question ? Si demain, le président de votre choix est élu et, avec son gouvernement d'hommes parfaits virent la totalité de la direction de Comores Telecom, combien de temps pensez-vous qu'il faudra avant que la Société ne COMMENCE à devenir une entreprise respectueuse des normes techniques et commerciales, proposant des services de qualité à des prix compétitifs et respectueuse de ses clients ?
Il est temps que les entrepreneurs, les associations professionnelles, les consommateurs, les chercheurs en tout genre enseignants ou non et, les journalistes commencent AUSSI à poser les questions des compétences professionnelles.
Revivez les mirages de Comores Telecom 2013. Ils vous inspirera
Par Said Mchangama