LETTRE OUVERTE à TOUS LES PARTIS POLITIQUES COMORIENS Objet : « Éducation pour tous » Au secours ! Comme suite à ma lettre ouverte adr...
LETTRE OUVERTE à TOUS LES PARTIS POLITIQUES COMORIENS
Objet : « Éducation pour tous » Au secours !
Comme suite à ma lettre ouverte adressée à son excellence Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI, ex - président de l’Union des Comores, et suite à vos réactions, sachez que cette lettre s'adresse aussi à tous les citoyens responsables. En effet, monsieur l'ex-président SAMBI est un citoyen comme vous. Il est parmi les Hommes les plus influents et un des plus riches de l’Océan Indien, il peut donc aussi agir à titre individuel comme vous.
Comme particulier et responsable politique votre devoir est d'agir, pas d'attendre les élections pour aider les Comores, ici mon objectif visé est l’éducation. Il est aussi l’ex- président de notre cher pays les Comores, nous avons toujours en mémoire les milliards du projet Fatima et d'autres solutions qu'il a proposé. Il est donc évident de lui demander s'il peut plaider ou trouver une solution pour que nos frères et sœurs reprennent le chemin de l’école même s'il devrait se rallier avec le gouvernement pour trouver un issu.
Mais aujourd'hui vu vos réactions négatives dans cette démarche, je vous demande donc aussi de contribuer à trouver une solution. D'autant plus que nous venons d'apprendre qu'un ex-président a aussi plusieurs millions d'euros cachés dans des comptes à l'étranger. Comme vous le savez, parmi vous, je vous ai côtoyé politiquement et j’ai beaucoup de respect pour vous. Je me considère donc comme votre petite sœur, filles ou nièces, mais je ne peux pas m’arrêter là, car c'est mon devoir de citoyenne de demander de vous le meilleur de ce que vous êtes.
C'est évident que cette démarche doit rentrer dans un cadre légal et légitime, comme vous le savez les ex-présidents ou les responsables politiques s'ils trouvent, leurs solutions prendront les dispositions nécessaires. Car ça sera impossible si cela n’entre pas dans le cadre légal, légitime, celui d'une fondation ou autres.
Parmi les commentaires, vous disiez que Sambi est un ennemi des Comores, alors je vous demande parmi les présidents comoriens qui étaient des patriotes? Ou bien qui d’entre nous ne fait pas des erreurs. Il n’y a pas de pire ennemi comme Bob Denard, pourtant vous l’avez pardonné et même converti à l’islam.
Je me souviens quand j’étais enfant et que mon père (paix à son âme) était directeur régional de la santé. On lui a donné des aides venant des ONG (des médicaments) pour aller aider les hôpitaux d'une région.
S'il reste des médicaments, il demandait à ses supérieurs s'il peut les donner à d'autres hôpitaux. Si les gens mal intentionnés lui demandent, pourquoi vous retournez ces médicaments au lieu de les garder, il les répond: " j’ai peur de Dieu, je ne peux pas faire cela.
Je voulais vous montrer que nous ne pouvons pas nous arrêter à des soupçons. Car si vous soupçonnez des gens ou des régimes précédents d'avoir dilapidé les fonds publics, sans preuve et que vous ne pouvez pas porter plainte alors c'est du temps perdu, car y a la haute justice divine aussi. Ma priorité était de trouver une solution immédiate à tous nos problèmes surtout celui de l'éducation.
Nous rendrons tous des comptes à notre seigneur Allah, nos politiciens aussi dans ce monde ou dans l'autre. Mes chers pères, mères, frères ou sœurs politiciens, vos réactions publiques ou privées m’ont choqué. Je vous appelle donc tous à vos responsabilités pour ne pas nous décourager de vous et de nous désengager pour notre pays nous vos fils et filles.
Unissez vous tous, trouvez une solution à cette crise, car ce n'est pas parce que vous n’êtes pas dans ce régime que vous ne pouvez pas agir et apporter des solutions. C’est pour la bonne cause pour notre avenir et l'avenir de vos enfants. Nous la jeunesse sommes les responsables de demain. Vous pouvez entamer des discussions, jouer l’intermédiaire ou proposer des solutions et agir en concertation pour ce problème concret. Car notre jeunesse n'est pas votre objet, que vous avez tous besoins au moment des campagnes et une fois élu ou pas vous délaisser.
Ces méthodes doivent prendre fin face au grand danger et bouleversement dans ce monde. La jeunesse est consciente et le peuple aussi et ne vous le pardonnera pas.
Alors, réagissez vite! Chacun à son tour, aujourd’hui ils ont besoin de vous, car on sait très bien que demain, plutôt bientôt, cela sera aussi à votre tour.
Mon cri d’alarme : « éducation pour tous dans les meilleures conditions ».
Sity MOHAMED SAID, Citoyenne comorienne