Le pouvoir en place à Moroni a renforcé sa coalition au parlement au terme de longues et difficiles tractations politiques dont la finalité ...
Le pouvoir en place à Moroni a renforcé sa coalition au parlement au terme de longues et difficiles tractations politiques dont la finalité était de constituer une majorité stable à l’hémicycle. Alors qu’il ne disposait que de 16 élus sur les 33 que compte le parlement, le parti au pouvoir, l’UPDC, a rallié de nouveaux députés, quatre au total.
En tout, la coalition (UPDC, CRC, RADHI, RDC, PCDP) totalise désormais 19 parlementaires déterminés, dit-on, à faire face au parti Juwa (14 députés maintenant) de l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi. La coalition au pouvoir veut surtout empêcher toute loi qui permettrait à l’ayatollah de pouvoir se présenter à l’élection présidentielle dont les primaires sont théoriquement prévues en novembre prochain. Il s’agit, pour la coalition, de verrouiller le fameux article 13 relatif au système de rotation de gouvernance entre les îles.
Aux Comores, les alliances politiques se font et se défont dans des circonstances dépassant les analyses pour donner naissance à des équilibres instables qui, à leur tour, s’éteignent, le plus souvent, au profit du régime en place. Faute d’idéaux, les partis perdent leurs âmes, entrainant une crise de confiance dans l’opinion. «On peut changer de casquette chaque jour et même chaque heure», a ironisé, jeudi, un éditorialiste du quotidien indépendant La Gazette des Comores pour qualifier les alliances contre nature qui se forment et qui meurent d’une semaine à une autre. «Sans scrupules», a titré le journal d’Etat, Al-Watwan, dans son édition magazine du mois d’avril.
Pour rappel, le nouveau parlement comorien a été installé le 3 avril dernier. Le président de l’institution, Abdou Ousseine (UPDC), a été élu le lendemain malgré le boycott des députés Juwa qui exigeaient la présence des trois élus du conseil de l’île d’Anjouan devant siéger au parlement mais dont l’élection a été invalidée «pour irrégularités de procédures», par un arrêt de la Cour constitutionnelle. Il s’agit du 9eme parlement élu aux Comores depuis 1979, le troisième depuis les accords de Fomboni de 2001 sur la réconciliation nationale.
Publié par : APOI
En tout, la coalition (UPDC, CRC, RADHI, RDC, PCDP) totalise désormais 19 parlementaires déterminés, dit-on, à faire face au parti Juwa (14 députés maintenant) de l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi. La coalition au pouvoir veut surtout empêcher toute loi qui permettrait à l’ayatollah de pouvoir se présenter à l’élection présidentielle dont les primaires sont théoriquement prévues en novembre prochain. Il s’agit, pour la coalition, de verrouiller le fameux article 13 relatif au système de rotation de gouvernance entre les îles.
Des joutes verbales, ici à l’hémicycle, entre des députés Juwa et ceux du pouvoir, peu avant l’élection du nouveau président de l’institution.©Comores Développement |
Aux Comores, les alliances politiques se font et se défont dans des circonstances dépassant les analyses pour donner naissance à des équilibres instables qui, à leur tour, s’éteignent, le plus souvent, au profit du régime en place. Faute d’idéaux, les partis perdent leurs âmes, entrainant une crise de confiance dans l’opinion. «On peut changer de casquette chaque jour et même chaque heure», a ironisé, jeudi, un éditorialiste du quotidien indépendant La Gazette des Comores pour qualifier les alliances contre nature qui se forment et qui meurent d’une semaine à une autre. «Sans scrupules», a titré le journal d’Etat, Al-Watwan, dans son édition magazine du mois d’avril.
Pour rappel, le nouveau parlement comorien a été installé le 3 avril dernier. Le président de l’institution, Abdou Ousseine (UPDC), a été élu le lendemain malgré le boycott des députés Juwa qui exigeaient la présence des trois élus du conseil de l’île d’Anjouan devant siéger au parlement mais dont l’élection a été invalidée «pour irrégularités de procédures», par un arrêt de la Cour constitutionnelle. Il s’agit du 9eme parlement élu aux Comores depuis 1979, le troisième depuis les accords de Fomboni de 2001 sur la réconciliation nationale.
Publié par : APOI