Une grève des enseignants du secondaire qui dure depuis le 18 mars aux Comores menace désormais le calendrier du baccalauréat, obligeant les...
Une grève des enseignants du secondaire qui dure depuis le 18 mars aux Comores menace désormais le calendrier du baccalauréat, obligeant les autorités à décider la réquisition de certains professeurs. Un peu plus de 12.000 élèves sur les trois îles (Anjouan, Grande-Comore, Mohéli) sont concernés et les autorités ont ordonné cette semaine la réquisition des professeurs attachés à des classes passant des examens de fin d’année.
« C’est vrai que la loi régissant les fonctionnaires prévoit la réquisition pour assurer un service minimum, mais pas dans notre cas… Il s’agit d’une mesure anti-syndicale, anti-grève », a protesté Farid Msahazi, secrétaire général du syndicat national des professeurs comoriens (SNPC). « Nous comptabilisons trois mois d’impayé sans compter les arriérés de 1995 à 2000 et les reliquats sur les avancements et intégrations », explique-t-il.
La grève avait été précédée d’un préavis en février mais trois semaines de négociations n’ont rien donné. « Il faut que les cours puissent reprendre dans les meilleurs délais pour éviter une année blanche », s’inquiète Nasser Assoumani, responsable de l’Association pour l’éducation et l’égalité des chances (Maeecha).
Le paiement régulier des fonctionnaires est un problème récurrent aux Comores.
« C’est vrai que la loi régissant les fonctionnaires prévoit la réquisition pour assurer un service minimum, mais pas dans notre cas… Il s’agit d’une mesure anti-syndicale, anti-grève », a protesté Farid Msahazi, secrétaire général du syndicat national des professeurs comoriens (SNPC). « Nous comptabilisons trois mois d’impayé sans compter les arriérés de 1995 à 2000 et les reliquats sur les avancements et intégrations », explique-t-il.
La grève avait été précédée d’un préavis en février mais trois semaines de négociations n’ont rien donné. « Il faut que les cours puissent reprendre dans les meilleurs délais pour éviter une année blanche », s’inquiète Nasser Assoumani, responsable de l’Association pour l’éducation et l’égalité des chances (Maeecha).
Le paiement régulier des fonctionnaires est un problème récurrent aux Comores.