Tout allait bien entre enseignants et élèves, du moins jusqu’à ce lundi matin où un assemblé général a été tenu par les enseignants au lycé...
Tout allait bien entre enseignants et élèves, du moins jusqu’à ce lundi matin où un assemblé général a été tenu par les enseignants au lycée Said Mohamed Cheikh. Les élèves auraient empêché les enseignants de sortir du lycée.
« Dès leur arrivée au lycée, ils étaient tous vacillants. Il y en a eu même qui n’ont pas osé franchir le portail, voyant l’importance du nombre d’élèves qui s’étaient amassés dans la cour de l’établissement. Nous, nous ne brandissions aucunement de menaces, alors qu’ils se sont eux même abasourdis en nous voyant», nous a relaté Nourdine Maoulida, président de la coopérative des élèves de l’établissement. Les enseignants, au bout des nerfs, ont propagé partout que les élèves les avaient bloqués à l’intérieur du lycée. Une histoire rependue comme une trainée de poudre. Et même la force de l’ordre en serait mise au courant par les soi-disant victimes de séquestration. Des rumeurs qui ont mis le feu aux poudres. « Nous démentons ces propos diffamatoires. Ils ont trop exagéré. Ils nous ont trahis et salis. Après la réunion, nous leurvavons juste demandé de nous dire ce qui en est sorti. Parce que nous pensons qu’ils étaient là suite à la grève en cours, dont nous faisons parti car nous sommes les victimes », se justifie notre interlocuteur, M. Nourdine. La grève qui avait commencé depuis le 18 mars semble se réveiller de son silence retrouvé depuis à peine une semaine.
« Dès leur arrivée au lycée, ils étaient tous vacillants. Il y en a eu même qui n’ont pas osé franchir le portail, voyant l’importance du nombre d’élèves qui s’étaient amassés dans la cour de l’établissement. Nous, nous ne brandissions aucunement de menaces, alors qu’ils se sont eux même abasourdis en nous voyant», nous a relaté Nourdine Maoulida, président de la coopérative des élèves de l’établissement. Les enseignants, au bout des nerfs, ont propagé partout que les élèves les avaient bloqués à l’intérieur du lycée. Une histoire rependue comme une trainée de poudre. Et même la force de l’ordre en serait mise au courant par les soi-disant victimes de séquestration. Des rumeurs qui ont mis le feu aux poudres. « Nous démentons ces propos diffamatoires. Ils ont trop exagéré. Ils nous ont trahis et salis. Après la réunion, nous leurvavons juste demandé de nous dire ce qui en est sorti. Parce que nous pensons qu’ils étaient là suite à la grève en cours, dont nous faisons parti car nous sommes les victimes », se justifie notre interlocuteur, M. Nourdine. La grève qui avait commencé depuis le 18 mars semble se réveiller de son silence retrouvé depuis à peine une semaine.
Le président de la coopérative des élèves du lycée SMC veut nous faire croire que lui et ses collègues n’avaient rien de mal aux enseignants, alors que ces dernier les auraient prévenu :
« Vous verrez le 30 mai », auraient menacé les enseignants. Ce 30 mai, si on se réfère au calendrier fixé, sera la date à laquelle devra débuter l’examen du baccalauréat. Jusqu’à présent, des élèves passent leur nuit dans une salle de classe au sein du lycée dans des conditions lamentables en guise de mécontentement et de ténacité, et ce depuis le début de la grève. Ils ne seraient pas encore prêts à abdiquer. Ils continuent à espérer une reprise rapide des cours, sachant que l’espoir fait vivre les lycéens des îles.
Toufé Maecha