Les premières expériences offshores datent de 1923. Depuis les technologies ont évolué et on s'est rendu compte que le pétrole sous-mar...
Les premières expériences offshores datent de 1923. Depuis les technologies ont évolué et on s'est rendu compte que le pétrole sous-marin est prédominant partout dans le monde. L'exploitation en mer représente environ 1/3 de la production mondiale de pétrole et les appareils varient en fonction de la profondeur de forage.
Aujourd'hui, pour faire face à une demande accrue en pétrole et après épuisement progressives des stocks pétrolière continentaux, les grandes compagnies d'exploitation se tournent vers les océans. Des gigantesques plates-formes sont implantées partout dans le monde.la compagnie brésilienne Pétrobras et la Saoudienne Aramco Sont les seuls à avoir les technologies nécessaires pour l'exploitation offshore.
L'existence du pétrole sous-marin aux Comores suscite de grands espoirs pour beaucoup depuis que l'annonce a été faite par les autorités.
Les experts estiment que plusieurs zones sont susceptibles de contenir cette énergie fossile qui a enrichi certains pays du golfe. Par ailleurs, on ne cesse de parler des effets positifs sur l'économie nationale. L'ex vice-président en charge de la production, Idi Nadhoim, fait déjà la promotion d'une compagnie brésilienne réputée pour ses forages rapides et profonds.
Ces annonces nourrissent l'optimisme et les comoriens ont hâte de voir leur pays devenir producteur de pétrole.
Cependant, les conséquences de ce projet sur les ressources marines et les écosystèmes semblent n'intéresser personne au sein du gouvernement.
Il convient de rappeler que la non maitrise de différentes phase de ce projet par les autorités peut s'avérer dangereuse voir catastrophique pour tout le pays. Nous savons tous que les îles qui constituent l'archipel sont d'origine volcanique. De ce fait, il est très probable que des volcans dorment encore au fond de l'océan.
Il faut noter que le pétrole est le résultat d'une suite d'événements géologiques ayant agit sur les organismes vivants. Ces derniers se fossilisent après des centaines d'années pour donner ensuite cette énergie épuisable.
Enjeux politiques et environnementaux
Aujourd'hui, les recherches disponibles montrent que les zones riches en pétrole dans l'offshore coïncident souvent avec des zones volcaniques parfois sismiques.
C'est pour cela que les modes de prospections doivent impérativement prendre en compte différents facteurs géologiques, et physico-chimiques afin d'éviter de pomper sur des anciens tunnels de laves ou des failles sismiques. La plupart de multinationales spécialisées s'intéressent tout particulièrement à leur capacité de production. Pour elles, la règle du jeu est simple : produire plus pour plus de bénéfices.
Les autorités doivent prendre connaissance de leur méthode de prospection ainsi que leurs modes opératoires avant toute autorisation. Toutes les phases du projet sont à prendre très au sérieux. De l'exploration des gisements pétroliers à l'exploitation.
En effet, certaines opérations à risque demeurent rentables pour les sociétés de forage et les conséquences sur la vie marine sont nombreuses.
Si l'on suppose que tout se passe bien jusqu'à la phase d'exploitation. Les stations de forage constitueront une source de pollution qui serait néfaste pour la faune et la flore marine. Il y aura diminution de la production halieutique jusqu'à l'épuisement des stocks.
Gestions des ressources
Les eaux marines comoriennes regorgent d'énormes quantités de ressources capables de faire rouler la machine économique en panne depuis des décennies.
Toutes ces ressources sont attribuées à des armateurs occidentaux qui viennent pêcher sans pitié dans notre zone économique exclusive. Et tout cela, pour des miettes. Les poissons pêchés aux Comores se retrouvent dans les menus des grands hôtels en Espagne, en Belgique et partout en Europe pendant que le citoyen comorien cherche désespérément à acheter du poisson à 2500kmf/kg.
Certes, le pétrole c'est bien. Mais avant de s'y investir, ne serait-t-il pas intelligeant de se réapproprier nos ressources ? Exploiter celles déjà disponibles plutôt que de les livrer aux étrangers
Aujourd'hui, pour faire face à une demande accrue en pétrole et après épuisement progressives des stocks pétrolière continentaux, les grandes compagnies d'exploitation se tournent vers les océans. Des gigantesques plates-formes sont implantées partout dans le monde.la compagnie brésilienne Pétrobras et la Saoudienne Aramco Sont les seuls à avoir les technologies nécessaires pour l'exploitation offshore.
L'existence du pétrole sous-marin aux Comores suscite de grands espoirs pour beaucoup depuis que l'annonce a été faite par les autorités.
Les experts estiment que plusieurs zones sont susceptibles de contenir cette énergie fossile qui a enrichi certains pays du golfe. Par ailleurs, on ne cesse de parler des effets positifs sur l'économie nationale. L'ex vice-président en charge de la production, Idi Nadhoim, fait déjà la promotion d'une compagnie brésilienne réputée pour ses forages rapides et profonds.
Ces annonces nourrissent l'optimisme et les comoriens ont hâte de voir leur pays devenir producteur de pétrole.
Cependant, les conséquences de ce projet sur les ressources marines et les écosystèmes semblent n'intéresser personne au sein du gouvernement.
Il convient de rappeler que la non maitrise de différentes phase de ce projet par les autorités peut s'avérer dangereuse voir catastrophique pour tout le pays. Nous savons tous que les îles qui constituent l'archipel sont d'origine volcanique. De ce fait, il est très probable que des volcans dorment encore au fond de l'océan.
Il faut noter que le pétrole est le résultat d'une suite d'événements géologiques ayant agit sur les organismes vivants. Ces derniers se fossilisent après des centaines d'années pour donner ensuite cette énergie épuisable.
Enjeux politiques et environnementaux
Aujourd'hui, les recherches disponibles montrent que les zones riches en pétrole dans l'offshore coïncident souvent avec des zones volcaniques parfois sismiques.
C'est pour cela que les modes de prospections doivent impérativement prendre en compte différents facteurs géologiques, et physico-chimiques afin d'éviter de pomper sur des anciens tunnels de laves ou des failles sismiques. La plupart de multinationales spécialisées s'intéressent tout particulièrement à leur capacité de production. Pour elles, la règle du jeu est simple : produire plus pour plus de bénéfices.
Les autorités doivent prendre connaissance de leur méthode de prospection ainsi que leurs modes opératoires avant toute autorisation. Toutes les phases du projet sont à prendre très au sérieux. De l'exploration des gisements pétroliers à l'exploitation.
En effet, certaines opérations à risque demeurent rentables pour les sociétés de forage et les conséquences sur la vie marine sont nombreuses.
Si l'on suppose que tout se passe bien jusqu'à la phase d'exploitation. Les stations de forage constitueront une source de pollution qui serait néfaste pour la faune et la flore marine. Il y aura diminution de la production halieutique jusqu'à l'épuisement des stocks.
Gestions des ressources
Les eaux marines comoriennes regorgent d'énormes quantités de ressources capables de faire rouler la machine économique en panne depuis des décennies.
Toutes ces ressources sont attribuées à des armateurs occidentaux qui viennent pêcher sans pitié dans notre zone économique exclusive. Et tout cela, pour des miettes. Les poissons pêchés aux Comores se retrouvent dans les menus des grands hôtels en Espagne, en Belgique et partout en Europe pendant que le citoyen comorien cherche désespérément à acheter du poisson à 2500kmf/kg.
Certes, le pétrole c'est bien. Mais avant de s'y investir, ne serait-t-il pas intelligeant de se réapproprier nos ressources ? Exploiter celles déjà disponibles plutôt que de les livrer aux étrangers