L'Union des Comores est une république fédérale et les îles ont chacune une personnalité morale autonome. De cette conviction inscrite ...
L'Union des Comores est une république fédérale et les îles ont chacune une personnalité morale autonome. De cette conviction inscrite dans la constitution, il en résulte que des représentants désignés par voie indirecte devraient ,sur le plan national, défendre les intérêts spécifiques des îles en tant qu'entités.
Les autres pays ayant le même système constitutionnel disposent de deux chambres, l'une représentant la population et l'autre les entités fédérées.
Pour des raisons budgétaires et de commodité, les rédacteurs de la constitution adoptée par référendum en 2001, ont préféré privilégier la création d'une seule chambre.
Il va sans dire que ces députés désignés par biais, devraient défendre des idées originales sur l'organisation du territoire, la répartition équitables des richesses nationales, la distribution des équipements collectifs et surtout veiller au respect de l'autonomie aujourd'hui mise à mal, voire détestée de façon hypocrite.
Plus inquiétant, ils ne défendent plus les intérêts objectifs d'une île et deviennent par appartenance mécanique, le support prolongateur de leur parti, ce qui est contraire à l'esprit de l'accord de Fomboni.
En somme, ils "consomment" de la législature.A l'heure qu'il est, sur île d'Anjouan, l'Assemblée insulaire est en opposition de phase avec l'exécutif et à Ngazidja le débat est loin d'être clos.
Que défendront ils?
Et ces élus d'une autre dimension, éloignés de l'idée de départ, ne font qu'amplifier des représentativités inutiles.
Les autres pays ayant le même système constitutionnel disposent de deux chambres, l'une représentant la population et l'autre les entités fédérées.
Pour des raisons budgétaires et de commodité, les rédacteurs de la constitution adoptée par référendum en 2001, ont préféré privilégier la création d'une seule chambre.
Il va sans dire que ces députés désignés par biais, devraient défendre des idées originales sur l'organisation du territoire, la répartition équitables des richesses nationales, la distribution des équipements collectifs et surtout veiller au respect de l'autonomie aujourd'hui mise à mal, voire détestée de façon hypocrite.
Plus inquiétant, ils ne défendent plus les intérêts objectifs d'une île et deviennent par appartenance mécanique, le support prolongateur de leur parti, ce qui est contraire à l'esprit de l'accord de Fomboni.
En somme, ils "consomment" de la législature.A l'heure qu'il est, sur île d'Anjouan, l'Assemblée insulaire est en opposition de phase avec l'exécutif et à Ngazidja le débat est loin d'être clos.
Que défendront ils?
Et ces élus d'une autre dimension, éloignés de l'idée de départ, ne font qu'amplifier des représentativités inutiles.