Et d'avoir bien bénéficié d'un faux certificat préfectoral de résidence de 6 mois au pays L’excellent architecte Ahamada Ali Kara...
Et d'avoir bien bénéficié d'un faux certificat préfectoral de résidence de 6 mois au pays
L’excellent architecte Ahamada Ali Karani (Photo), candidat provisoirement malheureux de la CRC à la députation dans la région du Hamahamet-Mboinkou, est un homme pacifique et affable. Pourtant, il faut s’en méfier parce qu’il n’aime pas qu’on lui marche sur les pieds. Pour avoir pris à la légère ce trait du caractère de cet emblématique enfant de Mbéni, Mohamed Soulaïmana Soilihi (UPDC), son adversaire lors des élections législatives du dimanche 25 janvier et du dimanche 22 février 2015, va s’en mordre les doigts si la Cour constitutionnelle des Comores, instance juridictionnelle suprême en matière de contentieux électoral, fait son travail correctement et objectivement. En effet, à l’issue du deuxième tour des élections législatives, le dimanche 22 février 2015, c’est Mohamed Soulaïmana Soilihi qui est provisoirement déclaré élu.
La CRC n’a pas cessé de dénoncer nombre d’abus depuis, jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’il y a plus grave: le suppléant de Mohamed Soulaïmana Soilihi, surnommé «le candidat du Vice-président Mohamed Ali Soilihi», est titulaire de deux identités différentes, une aux Comores, une autre en France. Dans la magnanimité qui les caractérise, les bonnes âmes seraient tentées de dire: «Et alors? Il n’est pas le seul dans son cas. D’ailleurs, ce n’est même pas vrai. Et puis, où sont les preuves? Oui, où sont les preuves?». C’est exactement l’erreur à ne pas commettre parce que les preuves existent et sont entre les mains d’Ahamada Ali Karani et d’autres personnes dans le Tout-Moroni, dont une cite même au téléphone les noms figurant sur les papiers comoriens et sur les papiers français. Horreur! Attendez, parce que ce n’est pas fini. En effet, de surcroît, le fameux suppléant n’est rentré aux Comores qu’un mois avant les élections au lieu de six.
Or, le Préfet du Hamahamet lui a délivré un faux certificat de résidence aux Comores aux cours des six derniers mois ayant précédé les élections. Du coup, Ahamada Ali Karani fait un foin du diable autour de cette terrible affaire bien comorienne et a déjà déposé à la Cour constitutionnelle une requête en vue de l’annulation de l’élection horriblement viciée et scandaleuse de Mohamed Soulaïmana Soilihi. Cette triste affaire est d’autant plus scabreuse que l’UPDC est «le parti cocotte-minute» attitré du régime politique actuel, et il est certain que la Cour constitutionnelle va faire en sorte de traiter par le mépris le plus profond la requête d’Ahamada Ali Karani. Ce qui serait une faute très grave car la Cour constitutionnelle prouverait une fois de plus sa partialité.
Déjà, avant le second tour des élections législatives, dans une interview accordée à La Gazette des Comores, Ahamada Ali Karani accusait: «Personnellement, j’ai vu des enfants, des collégiens et des jeunes lycéens qui détenaient une grosse somme d’argent pour distribuer. Je suis triste de dire que le comportement de ces enfants-là soit celui de nos dirigeants de demain. Car ce sont eux, en effet, qui vont diriger ce pays demain». Quelle belle démocratie! Ahamada Ali Karani continue de plus belle ses accusations: «Le pouvoir de l’argent est passé par là», étant entendu que «c’est le pouvoir de l’argent, disais-je, tout à l’heure. Sans ambages, c’était l’achat des consciences. Par argent, bien sûr».
En tout état de cause, les Comoriens ont l’œil actuellement rivé sur la Cour constitutionnelle, l’une des institutions publiques les plus maudites et les plus décriées des Comores, où la malédiction ne chôme jamais dans les milieux politiques.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Jeudi 5 mars 2015.
L’excellent architecte Ahamada Ali Karani (Photo), candidat provisoirement malheureux de la CRC à la députation dans la région du Hamahamet-Mboinkou, est un homme pacifique et affable. Pourtant, il faut s’en méfier parce qu’il n’aime pas qu’on lui marche sur les pieds. Pour avoir pris à la légère ce trait du caractère de cet emblématique enfant de Mbéni, Mohamed Soulaïmana Soilihi (UPDC), son adversaire lors des élections législatives du dimanche 25 janvier et du dimanche 22 février 2015, va s’en mordre les doigts si la Cour constitutionnelle des Comores, instance juridictionnelle suprême en matière de contentieux électoral, fait son travail correctement et objectivement. En effet, à l’issue du deuxième tour des élections législatives, le dimanche 22 février 2015, c’est Mohamed Soulaïmana Soilihi qui est provisoirement déclaré élu.
La CRC n’a pas cessé de dénoncer nombre d’abus depuis, jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’il y a plus grave: le suppléant de Mohamed Soulaïmana Soilihi, surnommé «le candidat du Vice-président Mohamed Ali Soilihi», est titulaire de deux identités différentes, une aux Comores, une autre en France. Dans la magnanimité qui les caractérise, les bonnes âmes seraient tentées de dire: «Et alors? Il n’est pas le seul dans son cas. D’ailleurs, ce n’est même pas vrai. Et puis, où sont les preuves? Oui, où sont les preuves?». C’est exactement l’erreur à ne pas commettre parce que les preuves existent et sont entre les mains d’Ahamada Ali Karani et d’autres personnes dans le Tout-Moroni, dont une cite même au téléphone les noms figurant sur les papiers comoriens et sur les papiers français. Horreur! Attendez, parce que ce n’est pas fini. En effet, de surcroît, le fameux suppléant n’est rentré aux Comores qu’un mois avant les élections au lieu de six.
Or, le Préfet du Hamahamet lui a délivré un faux certificat de résidence aux Comores aux cours des six derniers mois ayant précédé les élections. Du coup, Ahamada Ali Karani fait un foin du diable autour de cette terrible affaire bien comorienne et a déjà déposé à la Cour constitutionnelle une requête en vue de l’annulation de l’élection horriblement viciée et scandaleuse de Mohamed Soulaïmana Soilihi. Cette triste affaire est d’autant plus scabreuse que l’UPDC est «le parti cocotte-minute» attitré du régime politique actuel, et il est certain que la Cour constitutionnelle va faire en sorte de traiter par le mépris le plus profond la requête d’Ahamada Ali Karani. Ce qui serait une faute très grave car la Cour constitutionnelle prouverait une fois de plus sa partialité.
Déjà, avant le second tour des élections législatives, dans une interview accordée à La Gazette des Comores, Ahamada Ali Karani accusait: «Personnellement, j’ai vu des enfants, des collégiens et des jeunes lycéens qui détenaient une grosse somme d’argent pour distribuer. Je suis triste de dire que le comportement de ces enfants-là soit celui de nos dirigeants de demain. Car ce sont eux, en effet, qui vont diriger ce pays demain». Quelle belle démocratie! Ahamada Ali Karani continue de plus belle ses accusations: «Le pouvoir de l’argent est passé par là», étant entendu que «c’est le pouvoir de l’argent, disais-je, tout à l’heure. Sans ambages, c’était l’achat des consciences. Par argent, bien sûr».
En tout état de cause, les Comoriens ont l’œil actuellement rivé sur la Cour constitutionnelle, l’une des institutions publiques les plus maudites et les plus décriées des Comores, où la malédiction ne chôme jamais dans les milieux politiques.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Jeudi 5 mars 2015.