Qui dirigera la nouvelle assemblée nationale ? Quel sera son profil ? Son expérience et ses compétences ? Sa moralité ? Que sera son affil...
Qui dirigera la nouvelle assemblée nationale ? Quel sera son profil ? Son expérience et ses compétences ? Sa moralité ? Que sera son affiliation politique puisqu'un aucun parti n'est majoritaire à l'assemblé ? Voila des questions fondamentales que se posent les comoriens depuis la proclamation des résultats provisoires le mercredi 25 février par la CENI.
Depuis la publication des résultats qui donnent un léger avantage au parti au pouvoir, les supputations vont bon train. Chacun y va de son commentaire. Que ce soit dans nos places publique ou aux bureaux, une seule question est à l'ordre du jour : qui sera au perchoir pour conduire le nouveau parlement ?
Une question qui mérite beaucoup de vigilance pour la traiter puisque entre la loi et la tradition il y a un enjeu habituel sur le choix du président de l'assemblée nationale. D'abord, la loi a donné l'avantage à tous les élus de pouvoir se présenter pour être président de l'assemblé par contre il y a une tradition qui stipule une équilibre des institutions entre les iles qui veut que si le président de la république est de Mohéli, le président de la Cour constitutionnelle doit être d'Anjouan et automatiquement le président de l'assemblé est de Ngazidja. Et si on admet la situation actuelle, il aurait promis aux ressortissants de Ngazidja le poste du président de l'assemblée nationale.
Depuis la publication des résultats qui donnent un léger avantage au parti au pouvoir, les supputations vont bon train. Chacun y va de son commentaire. Que ce soit dans nos places publique ou aux bureaux, une seule question est à l'ordre du jour : qui sera au perchoir pour conduire le nouveau parlement ?
Une question qui mérite beaucoup de vigilance pour la traiter puisque entre la loi et la tradition il y a un enjeu habituel sur le choix du président de l'assemblée nationale. D'abord, la loi a donné l'avantage à tous les élus de pouvoir se présenter pour être président de l'assemblé par contre il y a une tradition qui stipule une équilibre des institutions entre les iles qui veut que si le président de la république est de Mohéli, le président de la Cour constitutionnelle doit être d'Anjouan et automatiquement le président de l'assemblé est de Ngazidja. Et si on admet la situation actuelle, il aurait promis aux ressortissants de Ngazidja le poste du président de l'assemblée nationale.
Abou Achirafi Ali - Député indépendant. |
Mais voila ce qui crée les débats et les discussions. Pour ceux qui soutien cette formule, ils vont devoir comprendre qu'ici un an, il va y avoir la tournante au niveau de la présidence de la république alors que le président de l'assemblé sera élu pour 5 ans. Ce qui donnera à Ngazidja la présidence de l'union et la présidence de l'assemblée. Sera-t-il normal de garder ce déséquilibre ou serait-il judicieux de changé la coutume ?
Dans tous le cas, la situation actuelle de l'équilibre des iles laisse le perchoir aux ressortissants de Ngazidja.
Dans tous les cas ce qui ressort de nos investigations dans les couloirs, des noms circulent déjà dans le cas du pouvoir comme ce du parti Juwa le deux partis dominants. Ainsi, certains échos en provenance de ces alliées la décision ne sera pas facile. Car tout cela sera calculé en raison des futures échéances de 2016.
Aussi, que cette option permettrait d'établir un certain équilibre géopolitique. Mais si on examine le deux cas, on trouve que du coté de l'UPDC, trois choix sont possibles pour le ressortissants de Ngazidja, soit Abdoulharim Mohamed l'actuel ministre de l'éducation, soit Soulaimana Mohamed le député de Hamahamet ou bien Issa Soulé le député de Bambao. Du coté de JUWA, le choix sera simple puisqu'ils n'ont que les deux députés de Moroni à Ngazidja, Mohamed Msaidié et Ibrahim Papa. mais aussi il est fort probable que le parti Juwa préférera Fahmi Said Ibrahim.
Mais pour le moment, la balle étant désormais au centre entre le camp du chef de l'Etat et le parti Juwa qui sont légèrement majoritaire et ses alliés de faire le bon choix que de se laisser distraire par un entourage mafieux qui ne pense qu'a son intérêt égoïste. Les derniers résultats provisoires qui donnent un léger avantage au parti au pouvoir en est une illustration parfaite. Le choix du nouveau président du parlement doit être d'une maturité politique et de réalisme mais quand ont voie la liste des députés nouvellement élus, il y a de quoi à réfléchir.
Nakidine Hassane
Photo. Crédit Ridja
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