Les bateaux long-courriers sont obligés de trainer au large du port ces dernières semaines suite à un accident au petit quai de Moroni. Deu...
Les bateaux long-courriers sont obligés de trainer au large du port ces dernières semaines suite à un accident au petit quai de Moroni. Deux dockers avaient frôlé la mort après avoir été emportés par des blocs en béton du petit quai. Depuis, les autorités portuaires ont suspendu l’accostage des bateaux au petit quai, entraînant des débordements au grand quai, le seul à pouvoir accueillir les navires. Le port de Moroni enregistre en moyenne six bateaux long-courriers qui proviennent essentiellement de l’île de la Réunion.
Le port de Moroni dont la construction remonte au début des années 1980 n’a jamais bénéficié d’investissements sérieux. Les deux quais sont en état de délabrement avancé. Depuis la privatisation des activités de la manutention en 2002, les quais n’ont jamais été réhabilités malgré les nombreuses promesses des compagnies étrangères dont la française Comaco (2002-2007) et la société émiratie Gulf Com (2007-2012). Des travaux de dragage du port avaient été annoncés voila trois ans mais les dockers attendent toujours le premier coup de pelle. Le nouveau concessionnaire, Moroni Terminal, du Groupe Bolloré Africa logistics a engagé des travaux de mise aux normes mais pas au niveau des quais.
Le port de Moroni dont la construction remonte au début des années 1980 n’a jamais bénéficié d’investissements sérieux. Les deux quais sont en état de délabrement avancé. Depuis la privatisation des activités de la manutention en 2002, les quais n’ont jamais été réhabilités malgré les nombreuses promesses des compagnies étrangères dont la française Comaco (2002-2007) et la société émiratie Gulf Com (2007-2012). Des travaux de dragage du port avaient été annoncés voila trois ans mais les dockers attendent toujours le premier coup de pelle. Le nouveau concessionnaire, Moroni Terminal, du Groupe Bolloré Africa logistics a engagé des travaux de mise aux normes mais pas au niveau des quais.
Les redevances que perçoit la Societe comorienne des ports (SCP) estimées à environ 40.000 euros ne suffisent pas à mener des travaux de mise aux normes des quais. Un plan d’investissement du port a été élaboré, selon Hamidou Said Ali, l’un des cadres de la maison mais sa mise en œuvre doit attendre.
L’Union européenne a promis une enveloppe de 17 millions d’euros pour réhabiliter le port de Moroni et faire du port de Mutsamudu à Anjouan, le grand port de la zone Océan indien en termes de transbordement. Mais, il faudra patienter au moins un an pour voir le projet démarrer car il sera mis en œuvre dans le cadre du 11eme FED (Fonds européenne de développement) dont la matrice finale est en cours de finalisation. Publié par : APOI