2015, annus horribilis pour Djaé Ahamada Chanfi, secrétaire général du parti mort-né RDC Avec un art consommé du sadisme et du manque de ch...
2015, annus horribilis pour Djaé Ahamada Chanfi, secrétaire général du parti mort-né RDC
Avec un art consommé du sadisme et du manque de charité, ses ennemis, détracteurs et adversaires, incalculables telle la malédiction du damné, s’acharnent à l’appeler «Mna Djaé», «le petit ou miniscule Djaé», comme si les années et les décennies passées l’ont laissé au stade de l’enfance. Ce qui n’est ni gentil, ni charitable pour Djaé Ahamada Chanfi, un homme politique qui, en 2013, avait tout fait pour être Khalife à la place du «Khalife» qu’était à l’époque le Caporal Bourhane Hamidou, qu’il s’était employé, avec une énergie farouche, à vouloir chasser de la Présidence de l’Assemblée de l’Union des Comores. C’était à une époque désormais révolue où lui-même était le Vice-président de l’institution plus que jamais souillée et dévoyée par les mauvais garçons de la bande d’Hassane Ali Tabibou, aujourd’hui dans le maquis puisque recherché activement par la Police pour divers crimes et délits allant du kidnapping, actes de corruption, séquestration à la vente de passeports diplomatiques. En 2014, quand le Caporal Bourhane Hamidou était appréhendé à l’Aéroport parisien de Roissy-Charles-de-Gaulle avec une valise de 80.000 euros, soit 40 millions de francs comoriens, une somme qui ferait rentrer au pays natal tout Comorien vivant dans le froid de France, le même Djaé Ahamada Chanfi ricanait comme un garçon gommeux et boutonneux qui venait de faire une mauvaise plaisanterie dans une cour de récréation à un autre enfant dans une cour de récréation à l’abri du regard des surveillants.
Et quand la chose a été signalée sur la blogosphère, le brave Djaé Ahamada Chanfi s’était fendu de déclarations de fausses indignations, arguant du fait qu’il ne pouvait jamais se réjouir des malheurs frappant son «ami et frère», le Caporal Bourhane Hamidou, qui représentait une «institution de la République». Ça, c’était pour amuser le tapis et la galerie. La réalité est tout autre. Mais, l’enfant de Koimbani-Oichili a largement prouvé qu’il peut être d’un rare «réalisme prospectif» et qu’il n’est pas homme à s’enfermer dans un dogmatisme stérile. Un réaliste, donc. En 2014-2015, emporté par une belle jeunesse et par un optimisme à faire pâlir d’envie le Professeur Pangloss du Candide de Voltaire, il décida de renouveler son bail de Député au Palais du Peuple. Avant de s’engager dans cette bataille politique très rude et mortelle, il avait défini une imparable stratégie électorale avec son ami et chef Mouigni Baraka au Palais de Mrodjou, siège du Gouvernorat de la Grande-Comore, jurant être en mesure d’user de tous les procédés pendables et condamnables en vue de sa réélection fort hypothétique.
Tout y passa: 11.000 fausses procurations électorales, y compris celles des morts et celles des personnes qui n’ont jamais existé, distribution de sacs de riz aux électeurs, usage mafieux de l’argent de l’État, faux recrutements pour des emplois fictifs, licenciements abusifs, pressions, chantage, etc. Déclaré éligible au premier tour de l’élection législative (le 25 janvier 2015), le brave homme «dormit sur le ventre» le dimanche 22 février 2015, battu par l’invivable Maoulana Charif, qui s’est illustré de la pire des manières quand il était ministre de l’Économie et des Finances sous la présidence du Colonel Azali Assoumani. Avant même son échec, le grand blogueur Abdou Hamadi dit «Mrimdu» avait laissé tomber d’un ton lugubre et sentencieux: «Djaé Ahamada Chanfi ne passera pas. Il est vaincu avant l’élection, et il ne sert à rien de l’accabler alors qu’il n’a aucune chance de gagner l’élection. Soyons humains à son égard». On connaît la suite… Abdou Hamadi dit «Mrimdu» connaît son petit monde du bout des doigts et se trompe très rarement dans ses analyses politiques sur les Comores.
Pas bon donc pour l’ambitieux de Koimbani-Oichili. Depuis l’échec de Djaé Ahamada Chanfi, tout va de travers pour notre ambitieux national de Koimbani-Oichili. Avec une certaine cohérence, lui qui se définit comme un allié du Président Ikililou Dhoinine et fermé à toute manœuvre politicienne devant diriger et ancrer son parti RDC dans le crypto-sambisme, s’employa à convaincre son ami et chef Mouigni Baraka, le plus grand boxeur-catcheur comorien de tous les temps, que toute alliance avec Ahmed Sambi était improductive et qu’il fallait faire avec les faux frères de l’UPDC, «le parti cocotte-minute», puisque le linge sale est mieux lavé en famille. Mais, en boxeur-catcheur habitué à foncer sur l’adversaire pour l’envoyer au tapis sans flafla, ni chichi, ni état d’âme, le grand piqueniqueur d’Itsoundzou se livra aux manœuvres politiciennes les plus déroutantes, allant jusqu’à s’allier à Ahmed Sambi, avant de se ranger sous l’UPDC et de revenir sous le biberon d’Ahmed Sambi. Le bon Djaé Ahamada Chanfi avait vécu tout ça dans une douleur indicible, la mort dans l’âme. Il n’est pas arrivé à faire changer d’avis Mouigni Baraka, l’homme aux méthodes de taureau lâché dans une arène de Nîmes. Il aurait essayé pourtant, le bon Djaé Ahamada Chanfi. Il était tellement opposé à toute alliance avec Ahmed Sambi qu’il était disposé à déposer une plainte contre ses perfides et faux frères de l’UPDC, qui avaient dévoilé avant l’heure les turpitudes d’un Mouigni Baraka rampant devant Ahmed Sambi. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts au point qu’il y eu une grosse inondation à la Grande-Comore, inondation qui était destinée à l’origine à laver la Grande-Comore des péchés politiques de Mouigni Baraka et à les jeter dans l’océan.
Djaé Ahamada Chanfi allait subir une autre humiliation, quand les grognons et carcasses d’hyènes du RDC se retrouvaient au Gouvernorat de la Grande-Comore en pleine période de kidnappings et séquestrations de Conseillers du RDC par l’innommable Hassane Ali Tabibou et quand personne ne l’invita au conclave de la honte. Au moins, il eut l’honneur sauf pour n’avoir pas eu à participer à ces réunions de l’opprobre. Mais, dans sa chair et dans son orgueil, c’est quand même un homme blessé puisqu’il est tout de même le secrétaire général du RDC. Or, Djaé Ahamada Chanfi a besoin de «son» Mouigni Baraka, qu’il pousse vers une candidature à la Présidence de la République en 2016, alors qu’il sait pertinemment que le boxeur-catcheur a autant de chances de devenir Président des Comores que de succéder au Pape François au Vatican. Pourquoi alors Djaé Ahamada Chanfi s’est-il livré à une telle perfidie? La raison n’est connue que des initiés: parce qu’il veut que Mouigni Baraka déguerpisse du Gouvernorat de la Grande-Comore pour qu’il puisse présenter sa propre candidature de Gouverneur en 2016. Pas bête, l’ami Djaé Ahamada Chanfi. Pas bête du tout. Mais, est-ce que son projet politique a une chance sur mille de réussir? Naturellement, non. Un homme qui n’arrive pas à avoir un destin local ne peut pas prétendre à un destin insulaire.
Qu’il se le dise. Pour autant, Djaé Ahamada Chanfi y croit. Ce garçon d’Itsinkoudi-Oichili connu pour le sadisme de ses analyses politiques a trouvé une formule mortelle pour résumer tout ça: «Djaé Ahamada Chanfi a une revanche à prendre sur la politique. Il considère que 2015 est une annus horribilis, une année horrible. Chez lui, et on peut le vérifier aisément d’après les dires de ses visiteurs, il a arraché toutes les pages du calendrier et il n’a laissé intacte qu’une seule, celle du 31 décembre, qu’il veut voir arriver en quelques secondes, se disant que 2016 lui sera plus favorable que 2015. Après avoir été vaincu aux urnes, il veut remporter une victoire décisive contre le calendrier. S’il pouvait s’endormir et se réveiller le 1er janvier 2016, il le ferait sans hésiter. Il faut le comprendre, le pauvre. En tout état de cause, tout ceci n’augure rien de bon pour le RDC, qui présente toutes les caractéristiques annonciatrices d’un parti mort-né, un parti dont la durée de vie risque de ne pas être longue».
Par ARM
© www.lemohelien.com – Samedi 28 mars 2015.
Avec un art consommé du sadisme et du manque de charité, ses ennemis, détracteurs et adversaires, incalculables telle la malédiction du damné, s’acharnent à l’appeler «Mna Djaé», «le petit ou miniscule Djaé», comme si les années et les décennies passées l’ont laissé au stade de l’enfance. Ce qui n’est ni gentil, ni charitable pour Djaé Ahamada Chanfi, un homme politique qui, en 2013, avait tout fait pour être Khalife à la place du «Khalife» qu’était à l’époque le Caporal Bourhane Hamidou, qu’il s’était employé, avec une énergie farouche, à vouloir chasser de la Présidence de l’Assemblée de l’Union des Comores. C’était à une époque désormais révolue où lui-même était le Vice-président de l’institution plus que jamais souillée et dévoyée par les mauvais garçons de la bande d’Hassane Ali Tabibou, aujourd’hui dans le maquis puisque recherché activement par la Police pour divers crimes et délits allant du kidnapping, actes de corruption, séquestration à la vente de passeports diplomatiques. En 2014, quand le Caporal Bourhane Hamidou était appréhendé à l’Aéroport parisien de Roissy-Charles-de-Gaulle avec une valise de 80.000 euros, soit 40 millions de francs comoriens, une somme qui ferait rentrer au pays natal tout Comorien vivant dans le froid de France, le même Djaé Ahamada Chanfi ricanait comme un garçon gommeux et boutonneux qui venait de faire une mauvaise plaisanterie dans une cour de récréation à un autre enfant dans une cour de récréation à l’abri du regard des surveillants.
Et quand la chose a été signalée sur la blogosphère, le brave Djaé Ahamada Chanfi s’était fendu de déclarations de fausses indignations, arguant du fait qu’il ne pouvait jamais se réjouir des malheurs frappant son «ami et frère», le Caporal Bourhane Hamidou, qui représentait une «institution de la République». Ça, c’était pour amuser le tapis et la galerie. La réalité est tout autre. Mais, l’enfant de Koimbani-Oichili a largement prouvé qu’il peut être d’un rare «réalisme prospectif» et qu’il n’est pas homme à s’enfermer dans un dogmatisme stérile. Un réaliste, donc. En 2014-2015, emporté par une belle jeunesse et par un optimisme à faire pâlir d’envie le Professeur Pangloss du Candide de Voltaire, il décida de renouveler son bail de Député au Palais du Peuple. Avant de s’engager dans cette bataille politique très rude et mortelle, il avait défini une imparable stratégie électorale avec son ami et chef Mouigni Baraka au Palais de Mrodjou, siège du Gouvernorat de la Grande-Comore, jurant être en mesure d’user de tous les procédés pendables et condamnables en vue de sa réélection fort hypothétique.
Tout y passa: 11.000 fausses procurations électorales, y compris celles des morts et celles des personnes qui n’ont jamais existé, distribution de sacs de riz aux électeurs, usage mafieux de l’argent de l’État, faux recrutements pour des emplois fictifs, licenciements abusifs, pressions, chantage, etc. Déclaré éligible au premier tour de l’élection législative (le 25 janvier 2015), le brave homme «dormit sur le ventre» le dimanche 22 février 2015, battu par l’invivable Maoulana Charif, qui s’est illustré de la pire des manières quand il était ministre de l’Économie et des Finances sous la présidence du Colonel Azali Assoumani. Avant même son échec, le grand blogueur Abdou Hamadi dit «Mrimdu» avait laissé tomber d’un ton lugubre et sentencieux: «Djaé Ahamada Chanfi ne passera pas. Il est vaincu avant l’élection, et il ne sert à rien de l’accabler alors qu’il n’a aucune chance de gagner l’élection. Soyons humains à son égard». On connaît la suite… Abdou Hamadi dit «Mrimdu» connaît son petit monde du bout des doigts et se trompe très rarement dans ses analyses politiques sur les Comores.
Pas bon donc pour l’ambitieux de Koimbani-Oichili. Depuis l’échec de Djaé Ahamada Chanfi, tout va de travers pour notre ambitieux national de Koimbani-Oichili. Avec une certaine cohérence, lui qui se définit comme un allié du Président Ikililou Dhoinine et fermé à toute manœuvre politicienne devant diriger et ancrer son parti RDC dans le crypto-sambisme, s’employa à convaincre son ami et chef Mouigni Baraka, le plus grand boxeur-catcheur comorien de tous les temps, que toute alliance avec Ahmed Sambi était improductive et qu’il fallait faire avec les faux frères de l’UPDC, «le parti cocotte-minute», puisque le linge sale est mieux lavé en famille. Mais, en boxeur-catcheur habitué à foncer sur l’adversaire pour l’envoyer au tapis sans flafla, ni chichi, ni état d’âme, le grand piqueniqueur d’Itsoundzou se livra aux manœuvres politiciennes les plus déroutantes, allant jusqu’à s’allier à Ahmed Sambi, avant de se ranger sous l’UPDC et de revenir sous le biberon d’Ahmed Sambi. Le bon Djaé Ahamada Chanfi avait vécu tout ça dans une douleur indicible, la mort dans l’âme. Il n’est pas arrivé à faire changer d’avis Mouigni Baraka, l’homme aux méthodes de taureau lâché dans une arène de Nîmes. Il aurait essayé pourtant, le bon Djaé Ahamada Chanfi. Il était tellement opposé à toute alliance avec Ahmed Sambi qu’il était disposé à déposer une plainte contre ses perfides et faux frères de l’UPDC, qui avaient dévoilé avant l’heure les turpitudes d’un Mouigni Baraka rampant devant Ahmed Sambi. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts au point qu’il y eu une grosse inondation à la Grande-Comore, inondation qui était destinée à l’origine à laver la Grande-Comore des péchés politiques de Mouigni Baraka et à les jeter dans l’océan.
Djaé Ahamada Chanfi allait subir une autre humiliation, quand les grognons et carcasses d’hyènes du RDC se retrouvaient au Gouvernorat de la Grande-Comore en pleine période de kidnappings et séquestrations de Conseillers du RDC par l’innommable Hassane Ali Tabibou et quand personne ne l’invita au conclave de la honte. Au moins, il eut l’honneur sauf pour n’avoir pas eu à participer à ces réunions de l’opprobre. Mais, dans sa chair et dans son orgueil, c’est quand même un homme blessé puisqu’il est tout de même le secrétaire général du RDC. Or, Djaé Ahamada Chanfi a besoin de «son» Mouigni Baraka, qu’il pousse vers une candidature à la Présidence de la République en 2016, alors qu’il sait pertinemment que le boxeur-catcheur a autant de chances de devenir Président des Comores que de succéder au Pape François au Vatican. Pourquoi alors Djaé Ahamada Chanfi s’est-il livré à une telle perfidie? La raison n’est connue que des initiés: parce qu’il veut que Mouigni Baraka déguerpisse du Gouvernorat de la Grande-Comore pour qu’il puisse présenter sa propre candidature de Gouverneur en 2016. Pas bête, l’ami Djaé Ahamada Chanfi. Pas bête du tout. Mais, est-ce que son projet politique a une chance sur mille de réussir? Naturellement, non. Un homme qui n’arrive pas à avoir un destin local ne peut pas prétendre à un destin insulaire.
Qu’il se le dise. Pour autant, Djaé Ahamada Chanfi y croit. Ce garçon d’Itsinkoudi-Oichili connu pour le sadisme de ses analyses politiques a trouvé une formule mortelle pour résumer tout ça: «Djaé Ahamada Chanfi a une revanche à prendre sur la politique. Il considère que 2015 est une annus horribilis, une année horrible. Chez lui, et on peut le vérifier aisément d’après les dires de ses visiteurs, il a arraché toutes les pages du calendrier et il n’a laissé intacte qu’une seule, celle du 31 décembre, qu’il veut voir arriver en quelques secondes, se disant que 2016 lui sera plus favorable que 2015. Après avoir été vaincu aux urnes, il veut remporter une victoire décisive contre le calendrier. S’il pouvait s’endormir et se réveiller le 1er janvier 2016, il le ferait sans hésiter. Il faut le comprendre, le pauvre. En tout état de cause, tout ceci n’augure rien de bon pour le RDC, qui présente toutes les caractéristiques annonciatrices d’un parti mort-né, un parti dont la durée de vie risque de ne pas être longue».
Par ARM
© www.lemohelien.com – Samedi 28 mars 2015.